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La Rupture de Sánchez avec Iglesias : "Quelle Torpeur ! Ce n'est plus de la Malice, c'est de l'Estulticie"

Publié le : 12 mai 2025

Les tensions entre le PSOE et Podemos

Les messages WhatsApp échangés entre Pedro Sánchez et José Luis Ábalos révèlent une certaine inconfort du président face aux frictions avec Unidas Podemos. Ces échanges montrent à quel point ces désaccords étaient fréquents durant les premières années de leur coalition. Sánchez exprime son mécontentement face à la stratégie de communication des membres de Podemos.

Il est agacé que les réalisations de la coalition soient attribuées uniquement à Podemos. Il demande à Ábalos de mettre un terme à ces comportements. Bien qu'il ne les qualifie pas de « petardos », comme il le fait pour d'autres dirigeants, il leur demande de discuter avec ces « types » pour clarifier la situation.

Les fuites d'informations

Sánchez est particulièrement nerveux lorsque Podemos « filtres » le contenu des réformes avant la conclusion des négociations. Il déplore que Pablo Iglesias fasse des annonces qui devraient être communes. Dans son chat privé avec Ábalos, il utilise des termes comme « torpe » et « estulticia » pour décrire Iglesias, montrant ainsi son manque de confiance envers lui.

Ces messages, obtenus par EL MUNDO, étaient conservés par Koldo García sur des disques durs externes et échangés principalement à la fin de 2020 et au début de 2021. Cette période est cruciale, car elle couvre les négociations concernant le bouclier anti-expulsions pendant l'état d'urgence.

Le départ d'Iglesias et ses implications

Le départ surprise d'Iglesias du gouvernement pour se concentrer sur les élections régionales à Madrid a également suscité des inquiétudes chez Sánchez. Il se demande si ce mouvement est stratégique ou s'il pourrait nuire à leurs intérêts. Ábalos lui répond que cela pourrait être une tentative de polariser la campagne électorale.

Les échanges montrent une inquiétude croissante de Sánchez face à la situation politique. Il se rend compte que Podemos est désormais un acteur clé dans la majorité parlementaire qui soutient son gouvernement. Cette dynamique complique les relations entre le PSOE et Podemos, surtout en 2025.

Les tensions croissantes

La publication de ces messages a un impact direct sur les tensions entre les deux partis. En 2020, la relation était moins tendue, mais des incidents comme la contraprogrammation d'une conférence de presse par Iglesias montrent que les conflits étaient déjà présents. Sánchez considère cela comme une désloyauté et s'inquiète de l'image que cela renvoie.

Il est clair que les frictions entre les deux leaders se sont intensifiées. Les désaccords sur des sujets comme le bouclier anti-expulsions révèlent des divergences fondamentales sur la manière de gérer les crises sociales. Sánchez exprime sa frustration concernant les fuites d'informations et demande à Ábalos d'intervenir.

Le contexte actuel de Podemos

Actuellement, Podemos se positionne comme un acteur critique, ce qui complique davantage la situation pour Sánchez. La formation a pris ses distances avec le PSOE, rendant difficile la répétition des résultats électoraux de juillet 2023. Moncloa, le siège du gouvernement, est conscient de cette réalité et s'adapte à ce nouveau contexte.

Les tensions actuelles sont exacerbées par la publication des messages échangés entre Sánchez et Ábalos. Ces révélations montrent les véritables sentiments et opinions que les dirigeants ont les uns envers les autres. En 2025, les relations sont plus tendues, et la collaboration entre les deux partis semble compromise.

Conclusion

En somme, les messages WhatsApp entre Pedro Sánchez et José Luis Ábalos mettent en lumière les tensions persistantes entre le PSOE et Podemos. Les désaccords sur des questions clés, comme le bouclier anti-expulsions, révèlent une fracture profonde dans leur collaboration. Alors que Podemos cherche à renforcer son profil critique, l'avenir de cette coalition semble de plus en plus incertain.

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