Emmanuel Macron a profité de la visite de Volodimir Zelenski au Palais de l'Élysée pour intensifier sa rétorique envers Moscou. Cette rencontre a eu lieu avant la coupole européenne à Paris, où des leaders se réuniront pour discuter de la situation en Ukraine.
Macron a déclaré que la Russie doit accepter un cessez-le-feu de 30 jours sans conditions préalables. Il a accusé Vladimir Poutine de vouloir poursuivre la guerre et l'agression. Selon lui, il n'y a qu'un pays agressor, la Russie, et un pays qui résiste, l'Ukraine.
Le président français a souligné l'impact direct de l'agressivité russe sur la situation sécuritaire en Europe. Il a exprimé sa gratitude envers les efforts réalisés par des leaders internationaux, tout en appelant à une trêve pour protéger les infrastructures énergétiques ukrainiennes.
Macron a réaffirmé sa volonté de continuer à fournir une assistance militaire à Kiev, incluant 2 milliards d'euros d'aide supplémentaire. Cela comprend des missiles, des véhicules blindés et des munitions. Zelenski a remercié Paris pour son soutien inconditionnel, qualifiant Macron de «ami».
Le président ukrainien a mis en avant la collaboration croissante entre les deux pays, en mentionnant l'utilisation des Mirage français dans leur défense aérienne. Il a également insisté sur l'importance de développer l'industrie de défense en Europe.
Les déclarations de Macron et Zelenski interviennent à l'approche d'une coupole qui rassemblera 31 pays, dont l'Espagne, pour discuter de la sécurité en Ukraine. Cette réunion vise à évaluer les contributions des pays volontaires pour une mission de paix et à renouveler le soutien militaire à l'Ukraine.
Français, Britanniques et Ukrainiens finalisent un accord de paix qui sera soumis aux États-Unis. Cet accord inclut le déploiement d'une mission de paix en Ukraine, bien que Moscou s'y oppose fermement.
Malgré l'enthousiasme de certains pays, des divisions persistent au sein de l'UE concernant cette initiative. Des pays comme l'Italie et la Pologne montrent des réticences. Le conseiller présidentiel de Zelenski a exprimé que l'Ukraine a besoin de soldats européens prêts à combattre, plutôt que de missions de paix.
Les sources de l'Élysée ont fait état d'un escepticisme face aux promesses russes. La réunion de jeudi sera cruciale pour discuter d'une force de sécurité européenne potentiellement composée de 30 000 soldats, chargée de veiller au respect du cessez-le-feu.
Emmanuel Macron s'est engagé à informer Donald Trump sur les résultats de la coupole. La rencontre vise à redynamiser l'aide militaire et financière à l'Ukraine, considérée comme la première ligne de défense contre les agressions russes. Les discussions autour d'un modèle durable pour l'armée ukrainienne sont également à l'ordre du jour.