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La porte-parole des affaires étrangères de Russie accuse publiquement l'envoyé spécial d'El Mundo d'être entré illégalement en Russie.

Publié le : 18 février 2025

Accusations contre Alberto Rojas

La porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de Russie, Maria Zakharova, a récemment accusé de manière fausse le journaliste Alberto Rojas d'El Mundo d'avoir pénétré en Russie de façon illégale depuis l'Ukraine. Ces accusations sont apparues après qu'une agence de presse russe, RIA Novosti, a prétendu qu'il avait traversé la région de Koursk avec des soldats ukrainiens.

Pourtant, Rojas a clairement indiqué dans ses reportages qu'il n'était jamais entré en Russie. Malgré cela, la machine propagandiste russe s'est mise en marche, relayant rapidement ces informations infondées à travers plusieurs médias. Cette situation a conduit le Comité d'enquête de Russie à ouvrir une enquête criminelle contre lui, sans fournir de preuves concrètes.

Réaction de Maria Zakharova

Lors d'une conférence de presse, Zakharova a exprimé une indignation apparente, répétant un discours élaboré par les propagandistes du régime. Elle a affirmé qu'une cause pénale avait été ouverte contre Rojas, l'accusant d'avoir franchi illégalement la frontière en février. Selon elle, il aurait interviewé des militaires ukrainiens dans le district de Suzha.

Il est important de noter que c'est le Ministère des Affaires étrangères russe qui facilite les déplacements des journalistes dans les territoires ukrainiens, où les troupes russes ont également pénétré illégalement. Malgré cela, Zakharova a tenté de donner une leçon de morale, accusant les journalistes étrangers de violer la loi russe et l'éthique professionnelle.

Absence de preuves concrètes

À ce jour, le gouvernement russe n'a fourni aucune preuve ou information précise concernant la présence d'Alberto Rojas en Russie. Les accusations semblent donc basées sur des allégations sans fondement. Cette situation soulève des questions sur la liberté de la presse et le traitement des journalistes par le régime russe.

Les accusations sans preuve contre Rojas illustrent une tendance inquiétante de la part des autorités russes à cibler les journalistes qui couvrent le conflit en Ukraine. Cela met en lumière les défis auxquels sont confrontés les reporters dans des zones de conflit, où la désinformation peut avoir des conséquences graves.

Conclusion

Les accusations portées contre Alberto Rojas par le gouvernement russe soulèvent des préoccupations majeures concernant la liberté d'expression et la sécurité des journalistes. La situation actuelle démontre comment la propagande peut être utilisée pour manipuler l'opinion publique et discréditer ceux qui rapportent la vérité. Il est crucial de défendre le droit des journalistes à exercer leur métier sans crainte de répercussions.

Russie - La porte-parole des affaires étrangères de Russie accuse publiquement l'envoyé spécial d'El Mundo d'être entré illégalement en Russie.