Plusieurs pays arabes se réunissent à Ryad pour contrer le plan de Trump pour Gaza
Sommet en Arabie Saoudite
Le prince saoudien Mohammed ben Salman reçoit plusieurs dirigeants arabes pour discuter d'un plan alternatif à celui de Donald Trump concernant la reconstruction de Gaza. Ce sommet, qui se tient ce vendredi, réunit huit dirigeants pour examiner des solutions face à la proposition controversée du président américain.
La proposition de Donald Trump consistait à placer la bande de Gaza sous contrôle américain, en expulsant ses habitants pour en faire une « Côte d’Azur du Moyen-Orient ». Cette initiative a suscité une vive réaction dans plusieurs pays arabes et occidentaux, dénonçant une violation du droit international.
Réactions des dirigeants arabes
Pour apaiser les tensions, l'Arabie saoudite a organisé une réunion fraternelle informelle entre les dirigeants des pays du Golfe, ainsi que ceux de l'Égypte et de la Jordanie. Les décisions prises lors de ce sommet seront intégrées à l'ordre du jour du prochain sommet arabe prévu en Égypte le 4 mars.
Malgré le rejet catégorique de la vision de Trump, des divergences pourraient émerger concernant la gouvernance future du territoire palestinien et le financement de sa reconstruction. La bande de Gaza a subi des dommages considérables après 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas.
Un plan égyptien en trois étapes
Les discussions à Riyad devraient inclure un plan alternatif proposé par l'Égypte. Le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré que l'Égypte présenterait une réponse au projet de Trump. Ce plan se déroulerait en trois étapes sur une période de trois à cinq ans.
Lors de la première phase, des équipements lourds seront utilisés pour déblayer les décombres et aménager des zones sécurisées pour reloger les déplacés. Des logements mobiles seront également fournis. La seconde phase impliquera une conférence internationale sur la reconstruction.
La question de la gouvernance de Gaza
Ce sommet sera également l'occasion d'explorer la question complexe de la gouvernance de Gaza. Les pays arabes sont divisés sur la manière de traiter le Hamas. Certains veulent son élimination politique, tandis que d'autres demandent son désarmement.
De son côté, Benyamin Netanyahou, le Premier ministre d'Israël, a exprimé son souhait de ne voir ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne contrôler Gaza. Cette position complique davantage les discussions sur l'avenir de la région.
Conclusion
Le sommet en Arabie Saoudite représente une étape cruciale dans la recherche d'une solution pour la reconstruction de Gaza et la gestion de la gouvernance. Les divergences parmi les pays arabes et les tensions avec Israël ajoutent une couche de complexité à la situation déjà délicate. La communauté internationale attend avec impatience les résultats de ces discussions.
