Au Texas, l'avortement est désormais interdit, même en cas de grossesse résultant d'un viol ou d'un inceste. Cette situation a entraîné de nombreux rassemblements, notamment à Austin. Les autorités locales ont récemment annoncé l'arrestation d'une sage-femme texane pour avoir pratiqué des avortements illégaux, marquant un tournant dans la législation anti-IVG de l'État.
María Margarita Rojas, sage-femme de 48 ans, est la première personne à être poursuivie au pénal au Texas depuis l'annulation du droit à l'avortement par la Cour suprême en 2022. Elle risque jusqu'à vingt ans de prison pour avoir pratiqué des avortements dans ses cliniques à Houston. Le procureur général Ken Paxton a confirmé qu'elle a été placée en garde à vue.
La législation au Texas est considérée comme l'une des plus restrictives des États-Unis. L'avortement est interdit, sauf lorsque la vie de la femme enceinte est en danger, un critère flou qui complique l'accès aux soins médicaux. Les défenseurs des droits des femmes dénoncent cette situation qui retarde les interventions médicales.
Dans des États comme le Texas et la Louisiane, les femmes cherchant à avorter se retrouvent avec peu d'options. Elles doivent soit voyager vers des États où l'avortement est légal, soit obtenir des pilules abortives par correspondance. Ce contexte crée un véritable obstacle pour les femmes en quête de soins.
Le procureur général Ken Paxton a déclaré qu'il ferait tout pour protéger les enfants à naître et défendre les lois pro-vie de l'État. Ce type de discours souligne l'importance que les autorités locales accordent à la législation anti-IVG. Les femmes se sentent souvent délaissées par un système qui ne répond pas à leurs besoins.
La situation de l'avortement au Texas soulève de nombreuses inquiétudes quant aux droits des femmes. Avec des lois aussi strictes, les conséquences sont profondes et affectent la vie de nombreuses personnes. Les débats autour de cette question restent vifs et soulignent l'importance de la protection des droits reproductifs.