Visite surprise à Madrid du ministre marocain des Affaires étrangères dans sa tournée pour promouvoir la "souveraineté" de Rabat sur le Sahara
Introduction
La semaine dernière, le mardi 8 avril, Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, a rencontré à Washington Marco Rubio, secrétaire d'État de Trump. Ce dernier a réaffirmé le soutien des États-Unis à la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental. Une semaine plus tard, Bourita était à Paris, où son homologue, Jean-Noël Barrot, a également soutenu le plan d'autonomie proposé par Rabat.
Rencontres Diplomatiques
Visite à Washington
Lors de sa rencontre à Washington, le 8 avril, Bourita a reçu un soutien clair des États-Unis. Rubio a déclaré : « Les États-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental ». Cette déclaration renforce les efforts du Maroc pour obtenir une solution durable à ce conflit.
Rencontre à Paris
Le 15 avril, à Paris, Barrot a affirmé que « le présent et le futur du Sahara Occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Ce soutien français au plan d'autonomie de 2007 s'inscrit dans une dynamique de consensus international croissant.
Réactions de Madrid
Le gouvernement espagnol, lors de la première visite de Bourita en cinq ans, a également un rôle crucial. Le ministère des Affaires étrangères a souligné l'importance des relations bilatérales, sans toutefois reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara. Ce territoire est essentiel pour Rabat, riche en ressources.
Historique du Conflit
Origines du Conflit
Pour comprendre la situation actuelle, il faut revenir à l'approbation par Trump du plan marocain. Ce plan, lié à une autonomie, n’a pas satisfait le Front Polisario, qui demande un référendum d’autodétermination. Ce contexte historique est crucial pour saisir les enjeux actuels.
Évolution des Relations
Depuis le changement de position du gouvernement espagnol, les relations avec le Maroc se sont intensifiées. Le PSOE a soutenu la souveraineté marocaine, ce qui a permis de stabiliser les relations bilatérales, malgré les tensions passées liées à l'immigration.
Coopération et Enjeux Actuels
Albares a qualifié la situation d’« excellente » et a souligné l’importance de la coopération en matière de migration, d’économie et de sécurité. Cependant, il n'y a pas eu de mention directe du Sahara lors des discussions, ce qui pourrait indiquer une volonté de ne pas aggraver les tensions.
Conclusion
En somme, les récentes rencontres de Bourita montrent un alignement croissant entre les États-Unis, la France et l’Espagne sur la question du Sahara Occidental. Le soutien international à la souveraineté marocaine pourrait influencer l'avenir des relations dans la région, tout en soulevant des questions sur le sort des Sahraouis.
