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The Bear, Saison 4 : Une Désorientation Camouflée de Profondeur pour un Protagoniste Éprouvant

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Saison - The Bear, Saison 4 : Une Désorientation Camouflée de Profondeur pour un Protagoniste Éprouvant

Introduction

Après avoir épuisé les débats autour de The Bear en tant que comédie aux Emmys et aux Golden Globes, il est temps d'aborder une question plus large : est-ce une bonne série ? Avec sa quatrième saison en cours et la cinquième déjà confirmée, The Bear est indéniablement une série pertinente. Cette œuvre de Christopher Storer soulève des interrogations, pas toutes positives.

Réception et critiques

The Bear a reçu des éloges pour son originalité, mais aussi des critiques pour son inconsistance. Elle a été récompensée pour ses réussites tout en étant jugée pour ses ambitions. Les opinions divergent, parfois au sein même du public. Par exemple, certains adorent la série, tandis que d'autres, comme moi, expriment leur scepticisme.

Disponible en Espagne sur Disney+, la série oscille entre intensité et frivolité. Elle défie le spectateur tout en exigeant une indulgence qui, à un moment donné, ne peut être accordée sans réserve. La catégorisation par les Emmys et les Golden Globes comme comédie est secondaire.

Évolution des personnages

Dans sa troisième saison, The Bear a dû faire face à ceux qui avaient perdu foi en elle. Le premier épisode a divisé les spectateurs, certains criant « art ! » tandis que d'autres, comme moi, se demandaient si une action en justice contre la série était envisageable. Au final, la série pourrait être excellente, mais elle ne l'est que par intermittence.

Les personnages semblent souvent prêts à être utilisés au service de l'intrigue, mais cela arrive de moins en moins. Lorsqu'un personnage obtient enfin un espace propre, parfois un épisode entier, on se demande si c'est une démarche audacieuse ou paresseuse.

Thèmes et inspirations

The Bear, bien qu'elle semble très artistique, repose sur des piliers commerciaux. La fascination pour les programmes de cuisine modernes et l'essor des séries urbaines "sales" sont des sources d'inspiration. Ces éléments ne sont ni évidents ni épuisés, mais la série semble avoir épuisé ce qu'elle pouvait en faire.

En se perdant dans ses propres obsessions, The Bear camoufle souvent ce qui pourrait n'être qu'une simple désorientation sous un vernis de profondeur. Ce dilemme est particulièrement visible chez son protagoniste, Carmy Berzatto (interprété par Jeremy Allen White), un chef talentueux, mais manquant de consistance.

Les défis de l'intrigue

Il est clair que The Bear tient à Carmy, ce qui est appréciable. Cependant, il devient de plus en plus difficile pour les spectateurs de rester engagés avec un personnage qui impose des dynamiques répétitives et épuisantes aux autres. Il est triste de constater que la série aurait pu bénéficier d'une approche différente.

Une The Bear sans Carmy (et sans Jeremy Allen White, dont le statut de star est discutable) pourrait être bien meilleure. Le charisme d'Allen White ne semble pas avoir l'impact que les producteurs imaginent. Même les reportages sympathiques sur la marque de vêtements de Carmy ou la mode d'Ayo Adebiri finissent par devenir lassants.

Conclusion

The Bear a toujours navigué entre légèreté et sérieux, mais ces deux dernières années, elle risque de tomber dans une perversion de ce dernier. Il est difficile d'accepter cette réalité, mais la série semble s'éloigner de ce qui a fait son succès initial.

Publié le : 8 juillet 2025
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