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Maduro maintient le salaire minimum et les pensions à un peu plus d'un euro par mois, l'une des pires chiffres au monde.

Publié le : 1 mai 2025

Annonce de Maduro sur les augmentations salariales

À l'approche du Premier Mai, Nicolás Maduro a annoncé une nouvelle "augmentation" du salaire minimum et des pensions au Venezuela. Cette annonce fait partie d'une tradition dans ce pays, mais en réalité, ces montants sont congelés depuis trois ans. Le président a déclaré que le revenu minimum intégral serait de 160 dollars, un chiffre qui semble trompeur.

Maduro a expliqué que le bon de guerre passerait de 90 à 120 dollars pour les travailleurs actifs, en plus d'un revenu de cesta ticket de 40 dollars. Pour les pensionnés, le bon augmenterait de 40 à 50 dollars par mois. Cependant, ces augmentations ne changent pas la situation désastreuse du salaire minimum, qui reste à 130 bolívares mensuels.

État du salaire minimum au Venezuela

Le salaire minimum au Venezuela est extrêmement bas, atteignant à peine un euro sur le marché parallèle. Le taux de change récent a montré que le euro s'échangeait à 126,55 bolívares. Le Banco Central de Venezuela a fixé le taux officiel à 130 bolívares pour 1,5 dollars, ce qui souligne l'ampleur de la crise économique.

Le bon de guerre est perçu comme un outil arbitraire du gouvernement, distribué à sa guise. De plus, le cesta ticket ne sert qu'à acheter de la nourriture et ne compte pas pour les calculs de prestations ou de retraite. Ces mesures sont souvent critiquées pour leur rôle dans le contrôle social de la population.

Réactions aux augmentations annoncées

Les réactions à ces annonces ont été mitigées. Maduro a affirmé que ces augmentations étaient une réponse à des sanctions internationales. Il a déclaré : "Les impérialistes et la droite fasciste ont échoué", devant un public peu enthousiaste. Cette déclaration a suscité des critiques acerbes.

Henrique Capriles, ancien candidat à la présidence, a dénoncé ces augmentations : "Cinquante dollars pour quelques retraités ne couvrent qu'une fraction des besoins alimentaires." Cette affirmation met en lumière une déconnexion entre les annonces gouvernementales et la réalité économique des citoyens.

Conséquences pour les pensionnés

Les pensionnés au Venezuela se retrouvent dans une situation précaire. Les 50 dollars promis ne suffisent pas à couvrir leurs besoins de base. Capriles a souligné que cette aide ne touche pas tous les retraités, laissant de nombreux anciens dans le besoin. Cette situation reflète l'échec des politiques économiques en place.

Les critiques continuent de fuser, dénonçant un système qui ne prend pas en compte le pouvoir d'achat des plus vulnérables. Les pensionnés, en particulier, ressentent le mépris des dirigeants face à la crise actuelle.

Conclusion

En résumé, les annonces de Maduro sur les augmentations salariales au Venezuela semblent plus symboliques qu'efficaces. Malgré des chiffres présentés comme des avancées, la réalité du terrain reste préoccupante. Les pensionnés et les travailleurs continuent de faire face à des défis économiques majeurs, témoignant d'une crise persistante qui nécessite une attention urgente.

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