Le président du Groupe Tragsa, Jesús Casas, a exprimé son indignation devant la commission du Sénat enquêtant sur l'affaire Koldo. Il a évoqué le cas de Jessica Rodríguez, ancienne compagne de José Luis Ábalos, qui a été engagée comme administrative à la demande d'Adif, tout en percevant un salaire public sans jamais se rendre au travail. Casas a qualifié cette situation de lamentable et asqueroso.
Lors de son échange avec le sénateur du PP, Fernando Martínez Maíllo, il a admis avoir connaissance d'un document interne où Jessica était désignée comme "la sobrina del ministro". Il a assuré que si l'enquête interne en cours le confirme, il prendra des mesures, y compris des responsabilités personnelles.
Casas a souligné que l'entreprise compte 27 000 employés et signe plus de 20 000 contrats par an, affirmant que tous les candidats sont recrutés sur la base de leurs mérites. Il a fermement rejeté toute pression pour engager qui que ce soit, ni même connu José Luis Ábalos ou Koldo García. "Je ne les ai jamais vus", a-t-il déclaré, ni n'ayant leur numéro de téléphone ou reçu un email de leur part.
Il a également précisé qu'il n'était pas impliqué dans la contratation de Jessica ou d'autres personnes au sein de Tragsa, sa fonction se limitant à proposer des recrutements pour les postes de direction. En outre, il a confirmé que tous les employés de Tragsa se présentent à leur poste, exprimant le mécontentement général face à la situation de Jessica, qui, selon lui, génère des doutes sur l'ensemble de l'organisation.
Après avoir pris connaissance du cas de Jessica par la presse, Casas a ordonné une audite interne en octobre. Celle-ci s'est terminée en décembre et a révélé que les procédures de recrutement avaient été respectées, mais qu'il y avait un décalage de pointage concernant Jessica. "Cette personne n'a pas pointé", a-t-il insisté.
Le 4 mars, l'enquête a été élargie pour examiner toute la chaîne de responsabilité, depuis la direction jusqu'au plus haut niveau. Ces investigations, qualifiées de conformité légale, ne sont pas encore terminées et doivent clarifier tous les aspects de la contratation de Jessica.
Fernando Martínez Maíllo a accusé Adif de faire pression sur Tragsa afin que Jessica ne pointe pas. Il a également soutenu que les critères pour le poste avaient été spécifiquement conçus pour elle. Casas a reconnu la possibilité que le curriculum de Jessica ait été pré-admis, tout en insistant sur le fait qu'aucune de ces allégations ne pouvait être confirmée tant que l'enquête n'était pas achevée.
Il a également pris note des rumeurs selon lesquelles Jessica apparaissait dans un document interne de Tragsatec comme "sobrina del ministro". Si cela se révélait exact, toutes les responsabilités, y compris la sienne, seraient traitées en conséquence.
Dans l'affaire Koldo, le président du Groupe Tragsa, Jesús Casas, a pris une position claire en faveur de la transparence et de la responsabilité. Il a exprimé sa volonté de corriger les erreurs passées et de veiller à ce que des situations similaires ne se reproduisent pas dans le futur. Les investigations en cours détermineront les responsabilités et apporteront, espérons-le, des réponses claires à cette affaire complexe.