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Des femmes de la Saskatchewan découvrent un salon de discussion partageant leurs images intimes ou sexualisées sans consentement

Publié le : 18 février 2025

Des femmes de Saskatchewan dénoncent la diffusion d'images intimes sans consentement

Des femmes de la province de Saskatchewan se manifestent après avoir découvert que leurs images intimes ou sexualisées avaient été partagées dans une salle de chat sans leur consentement. Cette situation suscite une profonde indignation et des inquiétudes concernant la sécurité des femmes en ligne.

La découverte choquante

À la fin de l'année dernière, Kelsey Diaz a appris qu'un homme qu'elle connaissait avait vu ses photos intimes en ligne. Elle pensait qu'il mentait. Cette semaine, alors que l'existence d'un serveur en ligne partageant ce contenu devenait plus connue, elle a réalisé qu'il disait vrai. Diaz et d'autres femmes ont infiltré un serveur Discord où des milliers de photos et vidéos avaient été diffusées.

Diaz a passé une journée entière à chercher ses photos, croyant être en sécurité. La découverte de ses images a été un véritable coup de poignard dans le cœur. Elle a précisé que ces photos n'avaient jamais été envoyées à qui que ce soit, ce qui soulève des questions sur l'accès non autorisé à son compte.

Appel à la responsabilité

La GRC de Saskatchewan a reçu plusieurs rapports concernant la circulation d'images intimes de femmes sur un site sans leur consentement. Ce type d'infraction est souvent qualifié de revenge porn. Les autorités encouragent les victimes à se manifester et à signaler de tels incidents.

Diaz a affirmé que certains utilisateurs du serveur avaient partagé des contenus d'intimes partenaires, ainsi que des images de femmes inconscientes ou filmées à leur insu. Elle a également mentionné que des utilisateurs incitaient d'autres à agresser sexuellement des personnes figurant sur le serveur.

La réaction des victimes

Alexis Currie, une autre victime, a souligné que ce comportement est inacceptable et qu'il est essentiel d'éduquer les hommes et les garçons à ce sujet. Elle a également indiqué que certains contenus partagés incluaient des mineurs. La situation est d'autant plus préoccupante dans les communautés indigènes, où des problèmes de santé mentale sont répandus.

Les femmes touchées par cette situation cherchent à créer un espace de soutien. Elles ont formé un groupe sur Discord pour échanger des ressources et se soutenir mutuellement. Jill Arnott, directrice du Women's Centre à l'Université de Regina, a décrit cette initiative comme un acte de résistance.

Les conséquences et les ressources disponibles

Partager des images intimes sans consentement est illégal au Canada depuis 2015. Malgré cela, des cas continuent d'apparaître. Les femmes touchées par cette situation sont encouragées à se faire entendre et à signaler les incidents.

Si vous ou quelqu'un que vous connaissez a été affecté par la violence ou le harcèlement en ligne, plusieurs ressources sont disponibles. Cela inclut les unités de services aux victimes de Saskatchewan et des lignes d'assistance pour le soutien psychologique.

Conclusion

La diffusion d'images intimes sans consentement est un problème sérieux qui nécessite une attention immédiate. Les femmes de Saskatchewan, en se mobilisant, montrent qu'il est essentiel de dénoncer ces actes et de soutenir les victimes. Ensemble, elles espèrent que des mesures seront prises pour mettre fin à cette violence en ligne.

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