Lors du congrès du Parti socialiste à Nancy, Jérôme Guedj a qualifié Jean-Luc Mélenchon de « salopard antisémite ». Cette déclaration a provoqué une onde de choc au sein du parti. Guedj, qui a longtemps été proche de Mélenchon, a exprimé des regrets, mais a maintenu l'accusation d'antisémitisme.
Le député socialiste a affirmé qu'il regrettait d'avoir utilisé le terme « salopard », le qualifiant d'inutile. Il a expliqué que ce terme était venu dans un « emportement de tribune ». Malgré ce regret, il a précisé que l'accusation d'antisémitisme était justifiée.
Lors de ses interventions médiatiques, Guedj a insisté sur le fait que le terme « antisémite » suffisait à lui seul. Il a reconnu que son choix de mots était inapproprié, mais il a maintenu le fond de sa déclaration initiale.
La réaction d'Olivier Faure, le patron du PS, a été jugée « minable » par Guedj. Faure a tenté de mettre les deux hommes sur un pied d'égalité, ce qui a alimenté les tensions. Guedj a dénoncé cette inversion accusatoire, soulignant le manque de soutien qu'il ressentait.
Faure a également déclaré qu'il ne présenterait pas d'excuses à LFI, soulignant que ce dernier devrait se concentrer sur ses propres problèmes internes. Cette situation a exacerbé les divisions au sein de la gauche.
Les relations entre Guedj et LFI se sont détériorées après les événements du 7 octobre. Guedj a rompu avec LFI, se sentant trahi par les attaques répétées. Mélenchon a, pour sa part, qualifié Guedj de « lâche », intensifiant ainsi le conflit.
Raphaël Glucksmann, de Place Publique, a exprimé sa compréhension des frustrations de Guedj. Il a souligné que les attaques contre lui portaient des relents d'antisémitisme, ce qui a ajouté une dimension supplémentaire à la crise au sein de la gauche.
Dans ce contexte de tensions, Glucksmann a appelé à « la clarté » concernant les alliances politiques. Il a indiqué qu'il n'y aurait pas de programme de gouvernement commun pour les législatives. Cette déclaration a mis en lumière les divergences au sein du PS sur la question des alliances avec LFI.
Faure, quant à lui, a refusé de fermer la porte à de futures collaborations, ce qui a suscité des critiques internes. La situation actuelle du PS est donc marquée par des divisions profondes et un manque de consensus.
Le conflit entre Jérôme Guedj et Jean-Luc Mélenchon a révélé des tensions internes au sein du Parti socialiste. Les déclarations de Guedj, bien que regrettées, ont mis en lumière des accusations graves qui continuent de diviser la gauche. L'avenir des alliances et des relations au sein du PS reste incertain.