Le Grupo Parlamentario Popular au Sénat a décidé d'appeler à comparaître plusieurs figures clés concernant le récent apagón. Parmi eux, on retrouve le président du Gouvernement, Pedro Sánchez, ainsi que la vice-présidente Sara Aagesen et l'ancienne ministre Teresa Ribera. Cette initiative vise à éclaircir les raisons derrière cette coupure d'électricité.
De plus, le PP souhaite entendre des responsables de Red Eléctrica et des experts indépendants. Leur objectif est de déterminer les causes de l'incident et de proposer des actions préventives pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise à l'avenir. Les auditions de la Commission d'Investigation débuteront en juillet.
Selon la porte-parole du GPP, Alicia García, il est crucial d'écouter tous les acteurs impliqués. Elle souligne que "les protocoles de fonctionnement du système ont échoué", ce qui implique une responsabilité politique de la part du Gouvernement. García insiste sur le fait que la situation nécessite une clarification rapide.
Elle mentionne également que cette coupure a terni l'image de fiabilité des infrastructures stratégiques, entraînant une crise réputationnelle tant sur le plan national qu'international. Cette perception de vulnérabilité pourrait dissuader les investisseurs étrangers, en particulier dans les projets énergétiques et numériques.
Les récents rapports du Gouvernement et de Red Eléctrica révèlent des divergences. Le Gouvernement accuse directement l'opérateur du système, tandis que Red Eléctrica rejette la responsabilité sur les entreprises. García déclare que cette situation est urgente à résoudre pour clarifier les raisons de ces défaillances systémiques.
Elle souligne que, malgré les rapports, la cause exacte de l'incident reste floue. Cela soulève des questions sur la gouvernance énergétique du pays, ainsi que sur la nécessité d'une mise à jour de la Stratégie de Sécurité Énergétique Nationale, qui n'a pas été révisée depuis plus de dix ans.
La transition vers des énergies renouvelables entraîne une dépendance accrue à des technologies asynchrones. Cela nécessite des mécanismes de soutien robustes pour garantir la sécurité de l'approvisionnement. La création de la Commission d'Investigation du Apagón a été approuvée suite à une demande du PP lors du Plénum du 21 mai.
Pour cette Commission, le PP a désigné le sénateur Javier Márquez comme président et Miguel Ángel Castellón comme porte-parole. Ces décisions montrent l'engagement du PP à clarifier cette situation critique.
En somme, la comparution des responsables au Sénat est un pas vers la transparence et la responsabilité. Les enjeux sont élevés, tant pour la réputation du pays que pour la confiance des investisseurs. La Commission d'Investigation doit agir rapidement pour éviter de futures crises.