Le blackout électrique qui a plongé la péninsule dans le chaos a laissé un goût amer parmi la population. En effet, un 56% des Espagnols désapprouvent la réaction du Gouvernement face à cette crise. Ce pourcentage coïncide avec celui des citoyens qui s'intéressent à la gestion de Red Électrique, dont 20% est détenu par la SEPI.
Le mécontentement est palpable, avec 59% des citoyens estimant que cette situation devrait entraîner des démissions. La pression est particulièrement forte sur Beatriz Corredor, la présidente de Red Électrique, mentionnée par 60% des répondants. Une enquête de Sigma Dos pour EL MUNDO révèle que six électeurs sur dix veulent des comptes.
Les électeurs de droite, notamment ceux du PP et de Vox, sont les plus critiques. En effet, 85,3% des électeurs du PP et 86,6% de Vox exigent des démissions. En revanche, une majorité des socialistes, 53,6%, ne souhaitent pas de changements, même si 36,7%% d'entre eux en réclament.
Les explications fournies par le président du Gouvernement sont jugées insuffisantes par 67% des Espagnols. Bien que 53,7%% des socialistes se disent satisfaits, 44,2%% les trouvent inadéquates. Cette disparité montre que le blackout est devenu un sujet de bataille politique.
Les électeurs des partis au pouvoir, le PSOE et Sumar, sont plus en phase avec la gestion du Gouvernement. Ils attribuent moins de responsabilité à l'exécutif, malgré l'absence d'explications claires sur la cause du blackout.
Les citoyens avancent diverses hypothèses sur les raisons de ce blackout. Parmi celles-ci, 29,9%% suspectent un cyberattaque, 19,4%% évoquent une déconnexion des centrales solaires, et 15,7%% pointent une limitation de l'interconnexion électrique avec l'Europe. D'autres causes, comme une erreur humaine, sont moins citées.
La gestion du Gouvernement est jugée bonne par 70%% des électeurs du PSOE, mais 27,8%% expriment leur mécontentement. Les sympathisants de Sumar partagent également ce sentiment, avec 73,7%% d'approbation.
En ce qui concerne la responsabilité, 32,8%% des citoyens pointent du doigt les entreprises énergétiques, tandis que 25,3%% incriminent le Gouvernement. Il est intéressant de noter que 26,2%% des répondants attribuent la responsabilité aux deux parties.
Les opinions varient selon les affinités politiques. Les électeurs du PP et de Vox blâment majoritairement le Gouvernement, tandis que ceux du PSOE et de Sumar tendent à exonérer l'exécutif, mettant en avant la responsabilité des entreprises énergétiques.
En résumé, le blackout électrique a suscité un fort mécontentement parmi les citoyens espagnols. Les demandes de démissions et les critiques envers la gestion gouvernementale sont omniprésentes. Le débat autour des responsabilités semble diviser les électeurs selon leurs affinités politiques, rendant la situation encore plus complexe.