Emiliano García-Page exprime un mal-être profond face aux négociations entre le président du gouvernement, Pedro Sánchez, et les partis Junts et Bildu. Il considère que ces formations menacent l'unité de l'Espagne. Depuis Bruxelles, il a souligné que ces alliances politiques sont problématiques pour la cohésion nationale.
García-Page a été interrogé sur la possibilité d'un SMI adapté à chaque communauté autonome. Il a expliqué que cela pourrait entraîner des disparités salariales, où le salaire minimum serait plus élevé en Catalogne ou au Pays Basque qu'en Castilla-La Mancha, en Andalousie ou en Estrémadure.
Il a clairement rejeté cette idée, affirmant que cela pourrait créer des inégalités entre les régions. Selon lui, un tel système nuirait à l'unité nationale et à l'égalité des droits entre les citoyens espagnols.
García-Page n'a pas hésité à critiquer les deux partis indépendants, qu'il considère comme essentiels au gouvernement de Sánchez. Il a déclaré :
"Il ne faut pas discuter de l'unité de l'Espagne avec Bildu ou Junts."
Pour lui, chaque concession faite dans ce domaine est douloureuse.
Il a également exprimé des réserves sur la proximité de Puigdemont avec des figures comme Trump, affirmant que cela démontre une radicalité et une xénophobie qu'il abhorre. García-Page insiste sur le fait qu'il est inacceptable de considérer ces individus comme des partenaires politiques.
En somme, Emiliano García-Page reste ferme dans sa position concernant l'unité de l'Espagne. Son refus de négocier avec Junts et Bildu met en lumière les tensions politiques actuelles. Il est clair que pour lui, chaque concession à ces partis est une menace pour l'intégrité du pays.