BUENODIA

L'UE désigne déjà Sánchez comme le "point faible" de l'Europe : "Il est prêt à nuire à l'unité européenne juste pour survivre. C'est comme Orbán !"

Publié le : 26 mars 2025

Unité européenne face à l'incertitude

Dans un contexte d'incertitude croissante émanant de la Maison Blanche, l'Europe doit impérativement agir de manière unifiée. Manfred Weber, président du Parti Populaire Européen, critique vivement le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, le qualifiant de point faible de l'Europe. Selon lui, la position de Sánchez en matière de défense est inacceptable.

Weber ne cache pas son désaccord avec le leader espagnol. Il affirme que Sánchez est prêt à nuire à l'unité européenne pour conserver son poste. En le comparant à Viktor Orbán, il souligne les dangers d'une telle attitude, notamment en ce qui concerne les relations avec les États-Unis et la Russie.

Réactions et tensions au sein de l'UE

Les déclarations de Weber interviennent juste avant que Sánchez ne se rende au Congrès pour présenter ses plans de défense. Cela fait suite à deux sommets importants à Bruxelles, où le président espagnol a exprimé ses réticences à augmenter significativement le budget militaire, comme l'exige l'UE.

Les critiques de Sánchez ne sont pas passées inaperçues. Plusieurs partenaires européens, notamment ceux du Nord, ont exprimé leur mécontentement face à sa position. Selon des sources diplomatiques, une absence de solidarité a été ressentie, provoquant des tensions au sein de l'Union.

Stratégies politiques et implications

Les propos de Weber mettent en lumière l'importance de l'Espagne et du Parti Populaire au sein du PPE. Ce soutien est crucial pour Alberto Núñez Feijóo, qui s'oppose au gouvernement de Sánchez. La décision de maintenir le congrès du parti à Valence a été perçue comme une désapprobation de la part de Weber, surtout après que Feijóo avait suggéré un transfert à Madrid.

Le président du PP a exprimé ses inquiétudes quant à la coïncidence des votes au Congrès avec la réunion du PPE. Il craint que cela ne permette à Sánchez d'introduire des mesures controversées en l'absence des représentants du PP.

Demandes du PP concernant la migration

Parallèlement, la délégation du PP à Bruxelles a demandé à la Commission Européenne de s'exprimer sur l'accord entre le gouvernement et Junts concernant le repartage des mineurs migrants non accompagnés. Ils estiment que cet accord viole les principes de solidarité et de proportionalité de la politique migratoire de l'UE.

Dans une question parlementaire, les représentants du PP dénoncent un repartage injuste. Ils soulignent que la Catalogne, avec ses huit millions d'habitants, accueillera seulement 20 à 30 des 4 000 mineurs actuellement à Canaries, tandis que d'autres régions devront en recevoir beaucoup plus.

Conclusion

Les tensions entre les leaders européens, notamment autour des questions de défense et de migration, soulignent les défis auxquels l'Union est confrontée. La nécessité d'une coopération renforcée et d'une solidarité réelle est plus pressante que jamais. L'avenir de l'Europe dépendra de sa capacité à surmonter ces divergences et à agir de manière cohérente.

Sánchez - L'UE désigne déjà Sánchez comme le "point faible" de l'Europe : "Il est prêt à nuire à l'unité européenne juste pour survivre. C'est comme Orbán !"