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Pablo Iglesias déclare ne garder "aucun ressentiment" envers Sánchez à cause de ses 'whatsapps' : "je ne suis pas non plus un saint"

Publié le : 16 mai 2025

Défense de la vie privée

Pablo Iglesias a défendu que Pedro Sánchez a le droit de s'envoyer des whatsapps sans être jugé. Il a déclaré que ces messages relèvent de l'intimité et ne devraient pas être soumis à des comptes à rendre. Cette déclaration intervient après la publication de messages critiques par EL MUNDO, où Iglesias est le protagoniste.

Dans ces messages, Iglesias qualifie Sánchez de "maltratador" et "torpe". Il souligne que ces échanges, lorsqu'il était vice-président, sont privés. En participant à l'émission Malas Lenguas sur TVE, il a affirmé ne pas ressentir de rancœur envers Sánchez et a même envoyé "un abrazo".

Tensions au sein du gouvernement

Iglesias a insisté sur l'importance de la dimension politique des messages. Selon lui, ils révèlent des tensions internes au sein du gouvernement de coalition, notamment sur des sujets comme les desahucios et la communication. Il a justifié que dans une conversation privée, chacun peut s'exprimer librement.

Il a reconnu qu'il n'est pas exempt de critiques, admettant avoir également envoyé des messages à ses collègues après des négociations. "C'est un espace privé", a-t-il ajouté, soulignant que cela peut arriver à tout le monde.

Critique de la gestion politique

Iglesias a choisi de mettre l'accent sur la politique pour rappeler la fermeté de Podemos lors des négociations avec le PSOE. Il a expliqué pourquoi Sánchez redoutait de gouverner avec Podemos, et a critiqué la situation actuelle de son ancien partenaire.

Il a également mentionné des tensions et des "broncas" avec le PSOE, surtout sur les questions de communication et de desahucios. Iglesias a affirmé que le gouvernement de Moncloa favorisait uniquement les socialistes.

Réactions à la situation actuelle

Concernant les plaintes de Sánchez sur le traitement reçu de la part de Podemos, Iglesias a trouvé cela comique. Il a rappelé à Sánchez qu'en tant que président du gouvernement, il ne devrait pas être "si blandito". Cela démontre, selon lui, une certaine faiblesse dans la gestion politique.

En conclusion, Iglesias a insisté sur le fait qu'il est injuste de juger Sánchez sur des messages privés. Chacun a le droit de s'exprimer librement dans un cadre personnel, et cela ne devrait pas être utilisé contre lui.

Conclusion

En somme, Pablo Iglesias a défendu la vie privée de Pedro Sánchez tout en soulignant les tensions politiques au sein du gouvernement. Il a plaidé pour une approche plus compréhensive des échanges privés, rappelant que la politique doit primer sur les critiques personnelles. Cette affaire met en lumière les défis de la coalition et les relations complexes entre les partis.

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