Les 7 'péchés capitaux' que Sánchez n'a pas démentis au Congrès, des "cojones" de Page au transfuge

Introduction

Le Congrès a été le théâtre d'un rappel populaire des sept dés loyautés socialistes de Pedro Sánchez. Ces éléments sont tous présents dans les whatsapps publiés en exclusivité par EL MUNDO. La présumée implication de Sánchez dans le rescousse d'Air Europa a déclenché une vague de tensions entre les deux leaders, monopoliser la session de contrôle.

Les Accusations de Feijóo

Au début de son intervention, Feijóo a exigé des explications sur le sauvetage d'Air Europa. Il a mentionné que le président avait été impliqué dans le sauvetage d'une compagnie aérienne pour 475 millions d'euros. Cette déclaration faisait référence à une conversation entre Sánchez et Ábalos du 8 septembre 2020.

Cinq jours plus tard, la femme du président, Begoña Gómez, aurait reçu un appel pour accélérer le processus. Face à la demande de vérité, Sánchez a qualifié de scandale les demandes de comptes du PP, sans jamais aborder son implication.

Les Messages Révélateurs

Les messages publiés montrent que les barons dissidents du discours officiel ont été particulièrement maltraités. Feijóo a rappelé que Sánchez les qualifiait de petards. Le président a gardé le silence sur ces insultes, mais ses messages révèlent son mépris pour certains collègues.

Il a même demandé à Ábalos de faire cesser les fuites de ses partenaires, les désignant comme « ces types ». Cela a permis à Feijóo d'accuser Sánchez de se croire en droit de dévaloriser tout le monde.

Les Relations avec Unidas Podemos

Les tensions avec Unidas Podemos et Pablo Iglesias sont également visibles dans les chats. Feijóo a rappelé que Sánchez avait qualifié Iglesias de maltraitant. Ce terme a été utilisé dans un message où il exprimait son mécontentement envers ses partenaires.

Il a demandé à Ábalos de stopper les fuites de ses alliés, montrant ainsi son agacement face à la situation. Cela souligne une dynamique tendue au sein du gouvernement de coalition.

Les Réactions de Sánchez

Le 6 novembre 2020, Sánchez a dit à Ábalos : « Susana est bien jodida », faisant référence à ses luttes internes au sein du PSOE andalou. Feijóo a critiqué ce manque d'empathie, soulignant la cruauté de ces commentaires.

Ce type de langage a été évité par Sánchez lors des débats, qui a préféré ne pas répondre à ces accusations. Cela montre une volonté de sa part de ne pas s'enliser dans des polémiques inutiles.

Conclusion

En conclusion, les échanges entre Sánchez et ses collègues révèlent un climat de méfiance et de tension au sein du PSOE. Les accusations de Feijóo mettent en lumière des problèmes internes qui pourraient avoir des conséquences sur la stabilité du gouvernement. Les prochains mois seront cruciaux pour observer l'évolution de cette situation politique.