BUENODIA

Le PNV obtient de Sánchez une concession minimale sur la sécurité sociale et lui demande de mettre "de l'ordre dans son gouvernement"

Sports et LoisirsParapharmacie
Sánchez - Le PNV obtient de Sánchez une concession minimale sur la sécurité sociale et lui demande de mettre "de l'ordre dans son gouvernement"

Introduction

Le lehendakari Imanol Pradales sort du Palacio de La Moncloa avec un bilan mitigé. Bien qu'il y ait eu un avancement sur certains sujets de l'agenda basque, cela ne correspond pas totalement aux objectifs fixés lors de la précédente réunion bilatérale de novembre 2024. Pradales retourne à Vitoria sans la transfert de la gestion des pensions contributives de chômage, mais avec un accord facilitant l'achat de 29,7 % de Talgo par le consortium basque.

Réunion bilatérale et objectifs

Pradales est arrivé ce mardi à sa seconde commission bilatérale État-Pays Basque pour que le gouvernement prenne l'initiative sur la transfert de la gestion économique de la Sécurité Sociale au gouvernement autonome. Ce transfert de compétences, qui fait partie de l'accord entre le PSOE et le PNV, est divisé en blocs. Ce mardi, le premier bloc a été lancé, touchant aux prestations familiales non contributives et au subside spécial pour naissance.

Malheureusement, Pradales n'a pas réussi à étendre ce transfert aux prestations contributives et aux subventions de chômage. Malgré les discussions, le ministère du Travail, dirigé par la vice-présidente Yolanda Díaz, continuera à gérer ces prestations. Pradales a exprimé une critique implicite sur le besoin de leadership et de coordination au sein de La Moncloa.

Confiance et relations gouvernementales

Le lehendakari a même demandé à Sánchez de « mettre de l’ordre dans son gouvernement » et a déploré les conceptions centralistes persistantes. Du côté présidentiel, on minimise les propos de Pradales, estimant que le bilan de la rencontre est positif. Le ministre de la Politique Territoriale, Ángel Víctor Torres, a atténué les critiques, soulignant que tous les gouvernements autonomiques aspirant à plus d’autogouvernance seront exigeants dans leurs demandes.

Cette réunion se tenait à un moment crucial, alors que les affaires de corruption touchant le PSOE mettent à l'épreuve le soutien de ses partenaires. Pradales a averti que « la confiance coûte cher à gagner et peu à perdre ». Pour lui, avancer sur les questions discutées pour faciliter l'investiture de Sánchez est essentiel pour maintenir cette confiance.

Accord sur Talgo

En revanche, Pradales sort de La Moncloa avec un objectif atteint concernant l'achat de Talgo. Il a réussi à « canaliser » la participation de la SEPI dans le processus d'acquisition. Cela représente une étape déterminante pour débloquer l'achat de 29,7 % du fabricant de trains par le consortium basque, dirigé par Sidenor, qui inclut également le gouvernement autonome, Vital et BBK.

La semaine dernière, le gouvernement de Pradales a confirmé avoir rassemblé 75 millions d'euros grâce aux contributions des investisseurs du consortium et d'autres privés, demandant à la SEPI d'apporter également 75 millions. Bien que Pradales n'ait pas précisé le montant de la participation de la SEPI, il a indiqué qu'elle serait impliquée, facilitant ainsi la conclusion définitive de l'achat, avec José Antonio Jainaga, président de Sidenor, à la tête de Talgo.

Conclusion

En résumé, le bilan de la rencontre entre Pradales et Sánchez est nuancé. Bien qu'il y ait eu des avancées sur certaines questions, des défis demeurent, notamment concernant la gestion des prestations de chômage. Le lehendakari a des attentes claires pour les futures discussions, notamment en ce qui concerne la transfert de nouvelles compétences. L'accord sur Talgo représente un pas en avant significatif dans la coopération économique entre le Pays Basque et l'État.

Publié le : 16 juillet 2025
ParapharmacieSports et LoisirsHigh TechMaison déco
Maison décoHigh Tech