Pablo Fernández, le secrétaire d'Organisation de Podemos, a récemment exprimé ses préoccupations concernant la vice-présidente Yolanda Díaz. Il accuse sa position en faveur d'une candidature unitaire à gauche d'être influencée par le PSOE et son leader, Pedro Sánchez.
Fernández a demandé des clarifications sur les intentions de Díaz, se questionnant si sa stratégie est liée à un possible adelanto electoral. Il a souligné que la volonté de Podemos reste de construire une gauche transformative et autonome, loin de toute subordination au PSOE.
Lors d'une conférence de presse, Fernández a été interrogé sur la possibilité d'une alliance électorale avec Sumar. Il a insisté sur le fait que les déclarations de Díaz pourraient être perçues comme des manœuvres du PSOE pour contrôler l'espace politique à gauche.
Il a également noté que, suite à la rupture avec Sumar, Podemos vise à établir une gauche forte et indépendante, ne se laissant pas influencer par le PSOE. Cette position marque une volonté de redéfinir leur identité politique sans dépendre des autres partis.
Fernández a mentionné que la manière dont Podemos s'organisera pour les élections émergera naturellement. Il a souligné que les alliances seront examinées au moment des élections, tout en se concentrant sur l'importance de renforcer la gauche.
Il a également critiqué le gouvernement actuel, affirmant qu'il n'apporte pas d'avancées progressistes, contrairement à la législature précédente où Podemos faisait partie du gouvernement. Cette analyse reflète une volonté de réévaluation de leur rôle politique.
Irene Montero, une figure clé de Podemos, a récemment appelé le PSOE à intégrer Sumar dans ses rangs. Elle a exprimé que le PSOE devrait assumer la responsabilité de sa stratégie politique, qui a souvent conduit à affaiblir Podemos.
Les dirigeants de Podemos estiment que le PSOE et Sumar partagent des positions similaires sur plusieurs questions, ce qui complique la dynamique politique à gauche. Montero a insisté sur la nécessité d'une unité globale pour éviter les erreurs du passé.
Ernest Urtasun, porte-parole de Sumar, a défendu la candidature unitaire, affirmant qu'elle a été un succès lors des dernières élections. Il a précisé que le gouvernement ne prévoit pas d'élections anticipées et qu'il s'engage pour une législature prolongée.
De son côté, Eva García Sempere, secrétaire d'Organisation d'IU, a plaidé pour une alliance électorale sans exclusions. Elle a souligné l'importance d'une approche démocratique pour construire une candidature unie, affirmant que cette stratégie est nécessaire pour les travailleurs.
En somme, les tensions entre Podemos, Sumar et le PSOE soulignent les défis politiques actuels en Espagne. La nécessité d'une unité de la gauche est plus pressante que jamais, avec des leaders appelant à des alliances stratégiques pour renforcer leur présence politique. L'avenir politique dépendra de la capacité de ces partis à surmonter leurs divergences et à travailler ensemble pour un objectif commun.