Sánchez s'engage envers les victimes de la DANA à un funérail d'État pour le premier anniversaire et à visiter la zone zéro
Introduction
Près de sept mois après la tragédie, une réunion importante a eu lieu entre le président du gouvernement et les associations de victimes. Ce moment a été l'occasion pour Pedro Sánchez de s'engager à organiser un funérail d'État. Cependant, son approche a suscité des interrogations sur sa gestion de la situation.
Réunion avec les victimes
La première réunion, d'une durée de près de trois heures, a eu lieu récemment. Pedro Sánchez a évité les questions des journalistes, préférant se concentrer sur les victimes. Il a rencontré les représentants de différentes associations, notamment l'Association Victimes DANA 29 d'octobre et l'Association de Damnifiés DANA Horta Sud-Valencia.
La présence de la déleguée du gouvernement, Pilar Bernabé, et d'autres membres du gouvernement a ajouté du poids à cette réunion. Rosa Álvarez a déclaré que le président était arrivé "avec les devoirs faits", soulignant l'importance de cet engagement envers les victimes.
Engagements du gouvernement
Sánchez a promis un funérail d'État laïque à Valencia, dont la date reste à déterminer. Cet événement coïncidera avec le premier anniversaire de la tragédie. De plus, il a annoncé des projets pour de nouvelles infrastructures anti-inondations dans plusieurs zones touchées, qui étaient en attente depuis des années.
Mariló Gradolí a exprimé que le gouvernement a enfin reconnu les victimes, un geste qui était attendu depuis longtemps. Cependant, certains estiment que cette réunion arrive "tard", car les victimes ont ressenti un manque de communication.
Relations tendues avec la Generalitat
La visite de Sánchez à Valencia a mis en lumière les tensions persistantes entre le gouvernement central et la Generalitat. Les associations de victimes ont critiqué le président de la Generalitat, Carlos Mazón, pour ne pas avoir rencontré les victimes. Rosa Álvarez a affirmé que Mazón "continue de mentir", soulignant la gravité de la situation pour les familles touchées.
Les sources au sein de la Generalitat et du PP valencien ont déploré que Sánchez ait ignoré Mazón. À ce moment, Mazón dénonçait la "situation économique difficile" à laquelle il était confronté, affirmant que le gouvernement central ne fournissait pas le soutien financier nécessaire.
Conséquences économiques et politiques
La situation économique de la Generalitat est devenue critique, avec une dette commerciale atteignant 1,455 milliard d'euros. Mazón a averti que la tension financière est à un niveau pratiquement insoutenable. Il a souligné que le gouvernement central ne répond pas aux demandes de financement supplémentaire, aggravant ainsi la crise.
Les relations entre les deux gouvernements semblent de plus en plus fragiles, avec des accusations mutuelles. Cette dynamique nuit à la capacité de la Generalitat à fonctionner efficacement, exacerbant les difficultés rencontrées par les victimes de la tragédie.
Conclusion
En résumé, la réunion entre le gouvernement et les associations de victimes a été un pas en avant, mais les tensions politiques demeurent. Les engagements de Sánchez doivent se traduire par des actions concrètes pour aider les victimes. La situation actuelle appelle à une collaboration urgente entre le gouvernement central et la Generalitat pour surmonter cette crise.
