La deuxième journée du congrès du Parti Populaire a été marquée par des contrastes. Passant de la "balsa de aceite" du vendredi au "balneario" du samedi, l'atmosphère à Ifema est calme. En revanche, les émotions sont palpables. Le PP semble s'engager dans une épopée d'ennui, laissant le PSOE capter l'attention médiatique.
Le principal sujet de discussion lors de ce cénacle a été la crise de Pedro Sánchez. Selon Miguel Tellado, le nouveau secrétaire général, il s'agit d'un "funeral politique du sanchisme". L'après-midi, Alberto Núñez Feijóo présentera son projet futur, tandis que les figures majeures du PP européen ont encouragé les membres présents.
Les nouvelles en provenance de Ferraz ont confirmé un nouveau scandale au sein des socialistes. Tellado a commenté : "Quand on pense que rien n'est plus immoral que d'utiliser l'argent des Espagnols pour la cocaïne et les prostituées, le PSOE prouve qu'il peut aller plus loin".
Les critiques à l'égard de Sánchez se sont intensifiées. Des sources du PP affirment : "Sánchez n'a pas de crédibilité et sa lutte contre la corruption est un simple posture tant qu'il reste en poste". Cette déclaration souligne le mécontentement croissant au sein du PP concernant la gestion de Sánchez.
Il est également noté que "Sánchez a échangé un machiste pour un autre, et c'est son propre parti qui remet en question ce choix". Cette situation a conduit à des réflexions sur l'état actuel du leadership socialiste.
Les interventions de ce samedi ont mis en lumière un point commun : "Il n'y a pas deux sans trois". Les scandales entourant José Luis Ábalos, Santos Cerdán, et plus récemment Paco Salazar, renforcent l'idée que Pedro Sánchez est au cœur de la tourmente. La tension croissante laisse penser aux membres du PP que "le sanchisme" est à son agonie.
Les critiques se sont également portées sur la gestion de Salazar. "Un homme qui était un 'compañero íntegro' est désormais perçu comme un machiste", a déclaré la porte-parole des socialistes aragonais, Pilar Alegría. Cette contradiction a suscité des interrogations sur la qualité du leadership au sein du PSOE.
Au sein du PP, on s'interroge sur les compétences de Sánchez en tant que président. "Sánchez est aussi bon président que chasseur de talents", ont ironisé des sources internes. Cette remarque soulève des questions sur la capacité de Sánchez à sélectionner des profils adéquats pour la politique espagnole.
Les membres du PP soulignent également l'absence de mention d'Ábalos, Cerdán, et Koldo dans les discours de Sánchez. "C'est un insulte à l'intelligence", insistent-ils, mettant en avant la nécessité d'une meilleure transparence et d'une responsabilité accrue au sein du PSOE.
En somme, la deuxième journée du congrès du Parti Populaire a révélé une dynamique politique tendue. Les critiques à l'égard de Pedro Sánchez se multiplient, et les membres du PP semblent convaincus que le sanchisme est en déclin. Ce climat pourrait avoir des répercussions significatives sur l'avenir politique de l'Espagne.