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La CPI 'déplore' les nouvelles sanctions américaines contre les juges et procureurs

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Les sanctions américaines contre la CPI

La Cour pénale internationale (CPI) a exprimé son découragement face aux nouvelles sanctions imposées par les États-Unis à l'encontre de ses juges et procureurs. Ces sanctions, annoncées par le département d'État américain, visent deux juges et deux procureurs pour leur implication dans des poursuites contre des citoyens américains et israéliens.

Le secrétaire d'État Marco Rubio a qualifié la CPI de menace à la sécurité nationale et d'outil de guerre judiciaire contre les États-Unis et Israël. Cette déclaration souligne la tension croissante entre la CPI et les États-Unis, notamment en raison des enquêtes sur les actions militaires israéliennes.

Réactions internationales

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a salué cette décision américaine, la considérant comme une mesure ferme contre ce qu'il appelle une campagne de diffamation mensongère contre Israël. La CPI a émis des mandats d'arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour des crimes de guerre supposés.

La France a également rejoint la CPI pour dénoncer ces sanctions, exprimant son consternation car l'un de ses juges, Nicolas Guillou, figure parmi les personnes sanctionnées. Le ministère français des Affaires étrangères a critiqué ces mesures, les qualifiant de contradiction avec le principe d'une justice indépendante.

Les conséquences des sanctions

Les sanctions imposées signifient que tous les biens et intérêts des quatre fonctionnaires concernés aux États-Unis sont bloqués. Cette décision s'inscrit dans une série de restrictions similaires précédemment appliquées à Karim Khan, le procureur en chef de la CPI, et à quatre autres juges.

Rubio a dénoncé la politisation de la CPI, affirmant que ces actions constituent un abus de pouvoir et un dépassement judiciaire illégitime. La CPI a réagi en qualifiant ces sanctions de flagrant affront à son indépendance et à son impartialité.

Appels à la levée des sanctions

Le chef des droits de l'homme de l'ONU a précédemment demandé aux États-Unis de retirer leurs sanctions, affirmant que cette décision va à l'encontre du respect de l'État de droit. En juillet, les États-Unis avaient également sanctionné Francesca Albanese, rapporteur spécial du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, pour ses critiques à l'égard des offensives militaires israéliennes.

Albanese a exprimé son soutien à la CPI sur les réseaux sociaux, rappelant son héritage italien où les avocats et juges ont souvent défendu la justice au prix de leur vie. Elle a affirmé vouloir honorer cette tradition.

Conclusion

Les sanctions américaines contre la CPI marquent une escalade des tensions entre les États-Unis et la cour internationale. Ces décisions soulèvent des questions importantes sur l'indépendance judiciaire et l'impact sur les victimes innocentes dans le monde. La communauté internationale continue de suivre de près cette situation complexe.

Publié le : 21 août 2025
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