Europa progresse dans l'adoption d'un nouveau paquet de sanctions visant la Russie. Ce sera le 18ème depuis le début de l'invasion de l'Ukraine. Pour la première fois, ce paquet inclura un élément crucial : la prohibition des gazoducs Nord Stream, jusqu'à présent écartés des sanctions.
Ces gazoducs permettaient à l'Allemagne d'importer du gaz à bas prix en provenance de Russie. Suite au conflit, leur fonctionnement a été paralysé, mais désormais, ils seront directement interdits. Cette décision intervient alors que la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a déclaré que "Poutine ne veut pas de paix".
Ursula Von der Leyen a rappelé que "Poutine a continué à frapper l'Ukraine". Elle a également mentionné une proposition de réunion entre l'Ukraine et la Russie en Turquie. Bien que Zelensky ait été prêt à se rencontrer, Poutine ne s'est pas présenté.
Cette situation a été soulignée avant la réunion de la Communauté Politique Européenne qui se tient à Tirana, en Albanie. Les sanctions en cours d'élaboration toucheront également le secteur financier russe et augmenteront la pression sur la flotte fantôme utilisée pour exporter des biens déjà sanctionnés.
Les nouvelles mesures établiront un prix maximum que les pays peuvent payer pour le pétrole russe. Von der Leyen a affirmé : "Il est temps d'intensifier la pression jusqu'à ce que Poutine soit prêt à la paix". Cette déclaration souligne l'urgence de la situation actuelle.
Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a également exprimé des préoccupations similaires concernant l'absence d'intérêt de Poutine pour des négociations de paix sérieuses. Il a déclaré que "la balle est dans son camp" et qu'il doit montrer sa volonté de jouer le jeu de la paix.
Mark Rutte a critiqué la décision de Poutine d'envoyer une délégation de bas niveau, dirigée par un historien. Selon lui, cela démontre que le président russe "sait parfaitement que la balle est dans son camp". Rutte a insisté sur le fait que Poutine a commis une erreur en agissant ainsi.
Cette position conjointe de l'UE et de l'OTAN est très claire : la pression doit rester élevée sur la Russie pour qu'elle envisage des discussions de paix authentiques. La situation actuelle exige une réponse unie contre les actions de la Russie.
Les nouvelles sanctions de l'UE représentent un tournant significatif dans la réponse européenne à l'agression russe. L'inclusion des gazoducs Nord Stream dans ces sanctions démontre une volonté d'agir fermement. À mesure que la pression augmente, il est crucial que la communauté internationale reste unie pour promouvoir la paix et la stabilité en Europe.