Une immense file d'attente s'est formée ce mardi matin à l'entrée d'un bâtiment du ministère de la Santé à Washington. De nombreux fonctionnaires ont appris leur licenciement par email ou en arrivant sur leur lieu de travail, leur badge d’accès ayant cessé de fonctionner. Cette situation soulève des inquiétudes au sein des agences sanitaires américaines.
Ces licenciements touchent divers services du ministère, y compris la FDA, le CDC et le NIH. Craig Spencer, médecin urgentiste, a dénoncé sur X le sort des employés : « Ce sont ces personnes qui s’assurent que les médicaments que vous et vos enfants prenez soient sûrs. » Le message de Spencer souligne l'importance de ces experts dans la sécurité sanitaire.
Des hauts responsables de ces agences ont reçu des propositions de réaffectation dans des lieux isolés. Robert Califf, ancien patron de la FDA, a déclaré : « La FDA telle que nous la connaissions n’existe plus. » Ces changements soulèvent des questions sur l'avenir de la santé publique.
De nombreux employés, sous couvert d’anonymat, ont partagé leur détresse face à ces licenciements. Ils ont vécu des journées d'angoisse, se demandant s'ils conserveraient leur emploi. Une note obtenue par NBC News a révélé que les employés étaient encouragés à emporter leur ordinateur chaque soir, en prévision d'un licenciement potentiel.
Ce mardi matin, certains employés ont fondu en larmes devant le bâtiment du ministère de la Santé à Rockville. Cette situation tragique met en lumière l'impact émotionnel des licenciements sur les employés et leurs familles.
Le nouveau ministre de la Santé, Robert Kennedy Jr, a annoncé son intention de lutter contre la prolifération bureaucratique. Son plan vise à réduire les effectifs de 82 000 à 62 000 employés, en prévoyant des départs volontaires et des retraites anticipées. Kennedy a reconnu que « ce que nous faisions ne fonctionne pas » malgré les dépenses élevées.
Cette réduction des effectifs s'accompagne d'une volonté de mieux gérer les maladies chroniques comme le diabète et l'obésité. Cependant, ces changements surviennent dans un contexte de crise sanitaire, avec le retour de la rougeole aux États-Unis.
Les licenciements se produisent alors que Jay Bhattacharya prend la tête du NIH. Dans un email interne, il a reconnu l'impact profond de ces licenciements sur les fonctions administratives. Cette réorganisation des agences sanitaires intervient à un moment critique pour la santé publique.
Les États-Unis font face à une crise sanitaire avec le retour de maladies comme la rougeole, qui a causé des décès. Les réformes proposées par le gouvernement pourraient avoir des conséquences durables sur la santé des Américains.
Les récents licenciements au ministère de la Santé américain soulèvent de nombreuses questions sur l'avenir de la santé publique. Les réactions des employés montrent l'impact émotionnel de ces décisions. Alors que le gouvernement cherche à réformer les agences sanitaires, il est crucial de surveiller les conséquences sur la sécurité sanitaire et le bien-être des citoyens.