
Le 12 décembre, un homme a été arrêté par des agents de la UDEF, l'Unité de Delinquence Économique et Fiscal de la Police Nationale. Cette opération concerne un présumé détournement de fonds de la compagnie aérienne vénézuélienne Plus Ultra, qui a été sauvée par le gouvernement de Pedro Sánchez. Ce dernier a injecté 53 millions d'euros pour faire face à la crise engendrée par la pandémie.
Deux jours avant son arrestation, cet homme a été photographié avec José Luis Rodríguez Zapatero au Monte de El Pardo. Les images ont été publiées dans le journal El Debate, marquant une première apparition médiatique. Avant cela, il était un entrepreneur anonyme et discret, mais la situation a changé brusquement.
Lors d'un entretien, il a nié toute implication dans des comportements délictueux et a mis en avant la transparence de ses activités au sein de plusieurs sociétés depuis plus de trois décennies. Il a reconnu être un ami personnel de l'ancien président, mais a précisé que leur relation était strictement sportive.
Interrogé sur sa relation avec Zapatero, il a déclaré : « Nous sommes amis depuis longtemps et partageons une passion pour le sport. Nous aimons courir ensemble, ce qui explique notre rencontre. » Il a ajouté qu'il se retrouve souvent avec d'autres amis pour des séances de course.
Concernant les accusations, il a affirmé ne pas être informé des raisons de son arrestation. Il a déclaré : « Je n'ai pas été informé des faits qui me sont reprochés. » Il a appris ce qu'il sait par les médias, soulignant qu'il n'a commis aucun délit et qu'il a confiance en la justice.
En ce qui concerne l'enquête sur le sauvetage de Plus Ultra, il a catégoriquement nié toute implication. « Je n'ai rien à voir avec ce sauvetage, » a-t-il insisté, ajoutant qu'il ne comprend pas pourquoi une telle somme a été investie.
Il a confirmé être client de Plus Ultra depuis six ans, offrant des services de conseil. Cependant, il a précisé que sa relation avec la compagnie aérienne n'avait rien à voir avec le sauvetage financier dont elle a bénéficié.
Interrogé sur ses relations avec le Venezuela, il a expliqué qu'il n'avait pas d'affaires là-bas, mais qu'il avait des liens avec le pays en tant qu'entrepreneur. Il a également clarifié qu'il n'avait pas de lien direct avec le gouvernement vénézuélien.
Il a admis être client de Whathefav SL, l'agence de communication des filles de Zapatero, mais a minimisé l'importance de cette relation. « Je suis client, c'est tout, » a-t-il déclaré. Cette situation a suscité des interrogations sur son passage d'un entrepreneur anonyme à une figure publique.
Il a conclu en exprimant son incompréhension face à l'attention médiatique qu'il reçoit. « Je ne comprends pas pourquoi cela m'arrive, » a-t-il dit, soulignant la nature imprévisible des nouvelles dans les médias.
En résumé, cet homme se retrouve au cœur d'une enquête sans avoir été informé des motifs de son arrestation. Il a nié toute implication dans des activités illégales et a mis en avant ses relations amicales avec Zapatero. Son histoire illustre comment un entrepreneur peut rapidement passer de l'ombre à la lumière médiatique.