La station Sanae IV est exploitée par l'Afrique du Sud. Les températures y chutent jusqu'à moins 23°C, tandis que des vents violents atteignent parfois plus de 200 km/h. Ces conditions extrêmes ne sont pas la seule préoccupation des scientifiques qui y passent 10 mois. En effet, un climat de peur s'est installé.
Dans un mail adressé au journal Sunday Times, un membre de l'équipe a dénoncé des comportements inacceptables. Il parle de menaces de mort, d'agressions physiques et même sexuelles. Cette situation a créé un environnement de travail toxique et dangereux pour tous.
Le mail précise que le comportement du mis en cause est devenu de plus en plus flagrant. L'auteur exprime de vives inquiétudes pour sa sécurité et celle de ses collègues. Des mesures doivent être prises rapidement pour protéger l'ensemble du personnel de la station.
Dion George, ministre sud-africain de l'Environnement, a été interrogé sur cette situation préoccupante. Il a affirmé qu'il allait s'entretenir avec l'équipe de scientifiques pour comprendre les détails de l'incident. Selon lui, une altercation verbale a eu lieu entre le chef d'équipe et le mis en cause, qui a ensuite dégénéré.
Le ministre a souligné que la situation s'est aggravée au point où une agression physique a eu lieu. Cela soulève des questions sur la gestion de la sécurité au sein de la station, surtout dans un environnement aussi isolé.
Dion George a également évoqué l'isolement prolongé des scientifiques, qui subissent des évaluations psychologiques avant leur départ. Il a expliqué que cet isolement peut entraîner des troubles psychologiques, comme le syndrome de la cabane. Cela peut rendre les situations de conflit encore plus difficiles à gérer.
Atteindre la station nécessite environ deux semaines, et les conditions météorologiques actuelles compliquent toute intervention. Cela laisse les scientifiques dans une situation précaire, où leur sécurité est compromise.
La situation à la station Sanae IV met en lumière des problèmes graves de sécurité et de santé mentale. Les scientifiques doivent faire face à des conditions extrêmes, mais aussi à des comportements inacceptables. Il est crucial que des mesures soient prises rapidement pour assurer leur sécurité et améliorer les conditions de vie au sein de la station.