Pendu par les bras et menacé avec un sécateur : six mineurs jugés pour avoir séquestré un enfant de 10 ans près de Lille

Affaire d'enlèvement et de séquestration

Une affaire choquante d'enlèvement et de séquestration impliquant de très jeunes enfants a été révélée. Un garçon de 10 ans a été enlevé et traîné de force dans une cave à Lomme, près de Lille. Six adolescents, âgés de 13 à 17 ans, seront jugés le 22 mai prochain pour leur implication dans cet incident.

Les faits

En novembre dernier, alors qu'il jouait au football sur un terrain vague, le garçon a été enlevé par ses agresseurs. Dans la cave, il a été attaché par les poignets avec une corde à une conduite d'eau. Les agresseurs l'ont battu à coups de pied, de poing et de bâton. Des menaces graves ont également été proférées, y compris celle de lui couper les doigts avec un sécateur.

Ce calvaire a été filmé, et une partie de la vidéo a été diffusée sur Snapchat. Cette diffusion a choqué la communauté et a conduit à une enquête rapide de la justice.

Identification des auteurs

Fin février, les six adolescents ont été identifiés par les autorités. Parmi eux, deux sont considérés comme les meneurs et sont poursuivis pour violences aggravées, enlèvements et séquestration. Les autres sont accusés de complicité et de diffusion d'images d'atteintes aux personnes.

Les six jeunes ont été placés sous contrôle judiciaire en attendant leur procès. Ils doivent respecter des mesures éducatives, comme un module d'insertion et un module de soins.

Mesures judiciaires

En attendant leur audience au tribunal des enfants de Lille, prévue pour le 22 mai, les mineurs doivent se soumettre à des mesures éducatives provisoires. Ces mesures incluent un module de réparation et l'interdiction de contact entre eux et avec la victime.

Ils doivent également respecter un couvre-feu strict. Ces décisions visent à protéger la victime et à encadrer ces jeunes dans un processus éducatif.

Conclusion

Cette affaire d'enlèvement et de séquestration met en lumière des actes de violence inacceptables parmi les jeunes. Le jugement prévu pour le 22 mai sera crucial pour déterminer les conséquences pour ces adolescents. La justice doit agir fermement pour dissuader de tels comportements à l'avenir.