L'ancien secrétaire d'État Paco Martínez restera en prison : "Alcasec est un enfant sans père qui se met dans des problèmes et j'ai seulement essayé de l'aider"

Déclaration de Francisco Martínez

Francisco Martínez, ancien secrétaire d'État à l'Intérieur, a été arrêté par ordre de l'Audiencia Nacional. Cette arrestation est liée à des accusations de blanchiment d'argent. Il a passé 30 minutes à s'exprimer devant la juge María Tardón, niant toute illégalité. Selon lui, il n'a commis aucun acte répréhensible.

Accusations et défense

Martínez a affirmé que José Luis Huertas, connu sous le nom d'Alcasec, est un jeune en difficulté. Il a décrit Huertas comme un "enfant sans parents" qui se retrouve dans des situations problématiques. Cette déclaration vise à minimiser son implication dans les affaires de vente de données obtenues illicitement.

Son entourage a précisé que Martínez restera en prison provisoire jusqu'à ce que les données volées soient sécurisées par la Police. Il a également mentionné qu'il a tenté d'aider Alcasec, d'abord en tant qu'avocat, puis comme mentor professionnel. Son objectif était de l'accompagner dans la création d'une entreprise.

Implications professionnelles

Bien qu'il ait participé à la création des entreprises d'Alcasec, Martínez a insisté sur le fait qu'il n'était pas au courant de leur évolution. Il a déclaré que son implication ne signifie pas qu'il ait eu connaissance des activités illégales. Pour lui, il n'a pas tiré de profit de l'accès aux données.

Contexte judiciaire

Martínez a souligné qu'il n'a jamais été enrichi par des données obtenues de manière illégale. Son témoignage vise à établir une distinction entre son rôle d'assistance et les actes criminels d'Alcasec. Cette situation complexe met en lumière les enjeux du blanchiment et de la protection des données.

Conclusion

En résumé, la déclaration de Francisco Martínez devant la juge María Tardón soulève des questions sur son rôle et ses intentions. Malgré les accusations graves qui pèsent sur lui, il continue de clamer son innocence. L'affaire reste à suivre, alors que les autorités enquêtent sur les implications de ces actes.