Reform UK est une « secte », déclare un conseiller suspendu

Accusations de "culte" envers Reform UK

Une conseillère récemment élue, Donna Edmunds, a qualifié Reform UK de "culte" après avoir été suspendue pour un post sur les réseaux sociaux. Cette déclaration a été faite après qu'elle ait annoncé son intention de défection vers un autre parti. Edmunds, élue pour le district de Hodnet dans le Shropshire, a exprimé son mécontentement envers le traitement réservé aux membres par le leader du parti, Nigel Farage.

Suspension et réactions

Edmunds a été suspendue après avoir posté sur X qu'elle quittait le parti après les élections locales. Dans sa déclaration, elle a affirmé : "Je pensais rejoindre un parti. Il s'est avéré que j'avais rejoint un culte." La direction régionale de Reform UK a défendu son processus de vérification, le qualifiant de "meilleur parmi tous les partis politiques".

Un porte-parole du parti a indiqué qu'ils ne commenteraient pas les détails de l'affaire tant que l'enquête interne ne serait pas terminée. Edmunds a révélé qu'elle avait été suspendue "en attendant une enquête", après avoir appelé les gens à soutenir Reform pour les élections de jeudi, même temporairement.

Conflit interne au sein du parti

Dans sa critique, Edmunds a souligné que Reform UK était "en guerre avec ses propres bases". Elle a aussi mentionné un incident où Farage a attaqué ceux qui réclamaient plus de démocratie au sein du parti. Selon elle, cette attitude démontre un manque de respect envers les membres du parti.

Elle a affirmé que Farage "exigeait la loyauté", mais que celle-ci ne se gagnait pas par des exigences, mais par des actions. Edmunds a exprimé sa loyauté envers les membres, mais a refusé de rester silencieuse face aux actions du leader, qu'elle considère comme un affront à ceux qui travaillent dur pour le parti.

Conclusion sur la situation actuelle

La situation au sein de Reform UK soulève des questions sur la direction du parti et la manière dont les membres sont traités. Edmunds a critiqué Farage pour son manque de loyauté envers les membres dévoués, les remplaçant par des "hommes de oui" prêts à se plier à sa volonté. Ce conflit interne pourrait avoir des conséquences sur l'avenir du parti et sur ses relations avec ses membres.