Au cours des deux dernières semaines, 27 personnes ont été tuées lors d'attaques ciblées en Colombie. Le gouvernement colombien a attribué ces violences à des groupes armés, notamment le gang criminel Gulf Clan. Ces attaques visent principalement des membres des forces de sécurité, en réponse à la mort récente de plusieurs de leurs leaders.
Le président Gustavo Petro a déclaré que les forces de sécurité sont devenues des cibles en raison des actions du gouvernement contre ces groupes. En conséquence, le gouvernement a proposé une récompense pour toute information menant à l'arrestation des responsables des attaques. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la sécurité des forces de l'ordre en Colombie.
Petro, qui a été élu avec la promesse d'apporter une « paix totale » à la Colombie, a reconnu que la stratégie actuelle ne fonctionne pas bien. Les négociations avec le Gulf Clan et d'autres groupes armés ont échoué, ce qui complique davantage la situation sécuritaire du pays.
Selon les informations fournies, 15 policiers et 12 soldats ont été tués depuis le 15 avril. Parmi eux, dix policiers ont été assassinés en service, tandis que cinq autres ont été tués hors service. Un raid dans la province de Guaviare a conduit à la mort de sept soldats lors d'une seule embuscade, attribuée à un groupe dissident des Farc.
Les Farc, qui ont signé un accord de paix avec le gouvernement en 2016, ont vu plusieurs de leurs membres former des groupes dissidents. Ces groupes continuent de mener des attaques contre les forces de sécurité, rendant la situation encore plus complexe.
Le gouvernement de Petro a tenté de dialoguer avec certains groupes dissidents, ainsi qu'avec l'Armée de Libération Nationale (ELN) et le Gulf Clan. Cependant, les pourparlers avec l'ELN ont été suspendus en janvier, Petro les accusant de manquer de volonté pour la paix. De plus, un cessez-le-feu avec un groupe dissident des Farc n'a pas été renouvelé en avril.
Les négociations avec le Gulf Clan ont également été interrompues après une opération policière contre leur leader, connu sous le nom de « Chiquito Malo ». Bien qu'il ait échappé à l'arrestation, la mort d'autres leaders du groupe a exacerbé les tensions.
Les répercussions de ces violences sont profondes. Le gouvernement colombien affirme que le Gulf Clan a ordonné à ses membres de cibler les policiers et les soldats, tant en service qu'hors service, en vengeance des opérations policières. Cela crée un climat de peur et d'insécurité parmi les forces de sécurité.
Les attaques récurrentes mettent en lumière la difficulté de maintenir la paix en Colombie. Les efforts pour établir un dialogue avec les groupes armés sont souvent contrecarrés par la violence, rendant la situation encore plus précaire.
Les attaques ciblées sur les forces de sécurité colombiennes soulignent les défis persistants auxquels le pays est confronté. Malgré les promesses de paix, la violence continue de faire des ravages, mettant en péril la sécurité des citoyens et des forces de l'ordre. Le gouvernement doit redoubler d'efforts pour rétablir la paix et la sécurité en Colombie.