La situation en Birmanie demeure critique après le séisme dévastateur de magnitude 7,7 survenu le 28 mars. Le bilan humain continue de s'alourdir, avec plus de 3 000 victimes confirmées par la junte militaire. Ce jeudi, un porte-parole a annoncé que 3 085 décès ont été enregistrés, tandis que 341 personnes restent portées disparues.
Les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent, comme l'a souligné Zaw Min Tun. Il a également remercié la communauté internationale et les équipes médicales pour leur soutien. Au total, des secouristes de 17 pays sont présents pour aider les sinistrés, et près de 1 000 tonnes de fournitures ont été envoyées.
À Sagaing, près de l'épicentre, des scènes de chaos se déroulent. Au moins 200 personnes font la queue pour obtenir de l'aide, témoignant de la gravité de la situation. Selon l'OMS, une habitation sur trois dans cette ville s'est effondrée, entraînant des destructions massives.
Les établissements médicaux sont submergés par un grand nombre de patients, et les réserves de nourriture, d'eau et de médicaments s'épuisent rapidement. Des bénévoles distribuent de l'eau, du riz et d'autres produits essentiels aux habitants en détresse.
En réponse à la catastrophe, la junte a déclaré un cessez-le-feu jusqu'au 22 avril. Cette décision vise à faciliter les efforts de secours et de reconstruction. Cependant, elle a aussi averti ses opposants qu'elle riposterait à toute menace à la paix.
Ce contexte complexe met en lumière les tensions entre les groupes armés prodémocratie et la junte au pouvoir. Les efforts humanitaires se heurtent à des défis politiques considérables, ce qui complique la situation sur le terrain.
Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, se rend à Bangkok pour participer à un sommet régional sur la réponse au séisme. Ce sommet, qui inclut plusieurs pays de la région, vise à discuter des mesures à prendre face à cette catastrophe.
La Thaïlande, pays hôte et également touchée par le séisme, a proposé de publier une déclaration commune sur l'impact de cette tragédie. Ce type de coopération est crucial pour mobiliser des ressources et coordonner les efforts de secours.
La situation en Birmanie reste extrêmement préoccupante. Les conséquences du séisme sont dévastatrices, et l'aide internationale sera essentielle pour soutenir les victimes. Il est impératif que les efforts de secours soient renforcés et que la communauté internationale continue de s'engager pour aider ce pays en détresse.