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Les Recteurs Renoncent à Unifier les Contenus de la Selectivité et Acceptent une Structure Commune

Publié le : 20 mai 2025

Reconnaissance des Disparités dans la Sélectivité

La première étape pour résoudre un problème est d'en reconnaître l'existence. Jusqu'à présent, les universités avaient résisté à admettre publiquement les différences territoriales de la Sélectivité. Cependant, hier, elles ont reconnu qu'il existe une disparité manifeste et ont promis une épreuve de plus en plus similaire dans toutes les communautés autonomes.

Les déclarations de Juan Luis Benítez, vice-recteur de l'Université de Grenade, indiquent qu'un diagnostic commun a été établi. Cela fait suite à la participation de près de 600 spécialistes aux travaux visant à parvenir à un accord technique et indépendant concernant la preuve d'accès à l'université (PAU) de 2026.

Accord entre les Universités Espagnoles

La Conférence des Recteurs des Universités Espagnoles (Crue) a officialisé un accord entre les universités des 17 communautés autonomes. Cet accord vise à harmoniser la PAU à partir de l'année prochaine. Selon María Antonia Peña, rectrice de l'Université de Huelva, il s'agit de minimiser certains aspects de l'examen.

Cependant, cet accord n'implique pas que tous les étudiants passent le même examen, comme dans le cas du MIR. Les universités renoncent à unifier les contenus, arguant que les curriculums de Bac sont différents dans chaque région. Cela représente un premier pas vers une normalisation après plusieurs tentatives infructueuses.

Réduction de l'Optionalité dans les Examens

Ce nouvel accord vise à réduire le haut degré d'optionnalité qui existait dans le modèle pandémique. Ce modèle permettait aux étudiants d'obtenir de bonnes notes sans étudier l'intégralité du programme. De plus, il marque un retour à la situation d'avant le Covid, où le gouvernement fixait les thèmes et les pourcentages de chaque bloc.

Par exemple, en Langue et Littérature, il y aura trois blocs avec des points attribués de manière précise. Ce niveau de détail n'existe pas dans l'examen d'Histoire de l'Espagne, où les parties ne sont pas spécifiées, même si la notation est définie.

Homogénéisation des Critères de Correction

Ce pacte va au-delà des modèles précédents, car il vise également à homogénéiser les critères de correction orthographique. Auparavant, ces critères étaient disparates. Désormais, il y a plus de points communs, bien que certaines pénalités ne soient pas encore clairement définies.

Par exemple, en Langue, il est mentionné que des points peuvent être déduits pour les fautes, mais sans précision sur le montant pour chaque erreur. En Histoire, la déduction maximale pour l'orthographe est d'un point.

Volonté des Universités de Respecter l'Accord

Le plus important est la volonté des universités de respecter cet accord. Bien qu'il ne soit pas contraignant, une intention de mise en œuvre réelle semble se dessiner. Les universités envisagent d'approfondir cet accord et d'explorer d'autres solutions, comme l'introduction d'un coefficient par communauté autonome.

Selon la Crue, cet accord « améliore, précise et actualise » celui de mai 2024. Sur les 35 matières existantes, des accords ont été atteints pour 30 d'entre elles. Certaines matières, comme Biologie et Entreprise, sont encore en processus d'harmonisation.

Conclusion

En résumé, cet accord représente un progrès significatif vers l'harmonisation des examens d'accès à l'université en Espagne. Bien qu'il ne soit pas parfait, il montre que les universités sont prêtes à collaborer pour atteindre des standards minimaux. Cela pourrait poser les bases d'une évaluation plus équitable pour tous les étudiants.