BUENODIA

Pedro Sánchez admet lors d'un interrogatoire houleux au Sénat qu'il a "liquidé en espèces" des dépenses au PSOE et attaque la Commission : "C'est un cirque"

Sports et LoisirsParapharmacie
Sénat - Pedro Sánchez admet lors d'un interrogatoire houleux au Sénat qu'il a "liquidé en espèces" des dépenses au PSOE et attaque la Commission : "C'est un cirque"

Comparution de Pedro Sánchez devant le Sénat

Pedro Sánchez a récemment fait sa comparution devant la commission du Sénat enquêtant sur le cas Koldo. Il a affirmé que le PSOE dispose d'une financement "absolument propre, légal et régulier". Cependant, il a tenté de contourner une question directe de la sénatrice de l'UPN, Mar Caballero, concernant des paiements en espèces qu'il aurait pu recevoir.

Cette tentative de Sánchez a été rapidement interrompue par le président de la commission, Eloy Suárez. Confronté à la nécessité de répondre, il a finalement reconnu avoir "pu liquidé en espèces du parti en tant que secrétaire général", mais a assuré que ces montants n'ont jamais dépassé mille euros.

Réponses et accusations

Sánchez a essayé à plusieurs reprises de faire glisser le débat vers des cas de corruption impliquant le PP. Il a également tenté d'allonger ses réponses en évoquant la nécessité de "donner du contexte", mais ses interlocuteurs n'ont pas permis cette digression.

Selon lui, les dirigeants du PSOE "n'ont pas menti" concernant les comptes de leur formation. Il a réaffirmé qu'il n'existe pas de sur-salaires au sein du parti, tout en insinuant que d'autres partis ont effectivement versé des sommes non déclarées.

Comparaisons avec d'autres gouvernements

Le président a insisté sur le fait que son gouvernement et celui de José Luis Rodríguez Zapatero sont les plus honnêtes de la démocratie. Il a tenté de faire des comparaisons avec le PP et son leader Alberto Núñez Feijóo. Cependant, le président de la commission l'a à nouveau interrompu pour qu'il réponde aux questions précises.

Concernant le cas de Koldo, Ábalos et Cerdán, il a souligné qu'ils avaient été écartés dès que leurs corruptions présumées ont été révélées. Il a également affirmé qu'il ignorait totalement les détails de leur vie personnelle, cherchant à faire la distinction entre confiance politique et confiance personnelle.

Gestion des crises et accusations de diffamation

Sánchez a expliqué que les raisons de l'écartement d'Ábalos du ministère étaient liées à la nécessité de redynamiser l'exécutif après la pandémie. Il a évité de commenter les affaires de prostitution de ses anciens collaborateurs, soulignant qu'il s'agit de cas judiciaires.

Il a exprimé son dégoût pour de tels cas, affirmant qu'ils le "répugnent". Tout au long de son discours, il a cherché à éviter les questions de la sénatrice Caballero, ce qui a été perçu comme une manœuvre pour gagner du temps.

Conclusion

En conclusion, la comparution de Pedro Sánchez devant le Sénat a été marquée par des tensions et des tentatives de déviation du sujet principal. Le président a été confronté à des questions difficiles, mais a maintenu que le PSOE est un modèle de transparence. Ses réponses ont suscité des critiques, tant pour leur contenu que pour leur forme.

Publié le : 30 octobre 2025
ParapharmacieSports et LoisirsHigh TechMaison déco
Maison décoHigh Tech