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Les Socios de Sánchez doivent se prononcer cette semaine au Sénat sur la question de savoir si la présentation des budgets est un "devoir inexcusable"

Publié le : 20 avril 2025

Introduction

Cette semaine, les groupes parlementaires devront se prononcer sur la question cruciale des comptes pour 2025. Le PP souhaite mettre la pression sur le gouvernement en introduisant une motion au Plénum du Sénat pour rappeler à Pedro Sánchez son obligation constitutionnelle de présenter le Projet de Budgets pour cette année.

La motion du PP

La motion, qui devrait passer grâce à la majorité absolue des populaires, soulève l'intérêt des partenaires du gouvernement. En effet, des partis comme ERC, Junts, Bildu, PNV et d'autres de la coalition Sumar devront exprimer leur avis. Cela pourrait influencer la dynamique politique actuelle.

Le cabinet de Sánchez défend que, sans les soutiens nécessaires, enregistrer les comptes serait une perte de temps pour le Congrès. Ainsi, ils se concentrent déjà sur la négociation pour le texte de 2026, soulignant l'importance de la planification à long terme.

Obligation constitutionnelle

La motion précise que la présentation du Projet de Budgets n'est pas une simple recommandation, mais une obligation constitutionnelle. Cela représente un devoir inévitable pour le gouvernement, selon les populaires. Ils rappellent à Sánchez qu'il avait exigé la même chose de Mariano Rajoy par le passé.

Le principal parti d'opposition argue que l'absence de connaissance du plan budgétaire entraîne inestabilité et entrave la gestion des ressources publiques. Ils insistent sur le fait que les comptes sont essentiels pour définir la feuille de route d'un exécutif.

Contexte économique

Alicia García, la porte-parole populaire au Sénat, souligne que les budgets actuels, ceux de 2023, ont été approuvés dans un contexte économique différent et par un Congrès avec une composition parlementaire distincte. Cela souligne l'importance d'une mise à jour des comptes en fonction des réalités actuelles.

De plus, la composition du gouvernement a changé. Le PSOE gouvernait alors en coalition avec Unidas Podemos, et non avec Sumar. Cette évolution politique nécessite une adaptation des budgets aux nouvelles conditions.

Position de Sumar et soutien des partis

La formation de Yolanda Díaz s'oppose à la position du secteur socialiste de La Moncloa. Elle plaide pour la présentation de comptes à négocier, même si la défaite semble inévitable. Pour elle, "l'obligation est d'essayer".

Les autres partis soutenant le gouvernement voteront cette semaine pour déterminer s'il est nécessaire d'enregistrer des budgets afin de garantir la stabilité et la transparence économique. Cela pourrait renforcer le message envoyé à La Moncloa sur l'importance du contrôle parlementaire.

Conclusion

En attendant le vote, le PP a déjà préparé un texte similaire pour le Congrès. Selon une enquête de Sigma Dos pour EL MUNDO, les électeurs de tous les partis estiment que le gouvernement doit présenter des budgets, peu importe le soutien disponible. Cela reflète une attente claire de la part des citoyens pour une gestion transparente et responsable des finances publiques.

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