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41 nouvelles sépultures potentielles non marquées découvertes dans l'ancienne école résidentielle de la Colombie-Britannique, selon la Nation Shíshálh

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Découverte de tombes potentielles en Colombie-Britannique

La Nation shíshálh a annoncé que le radar à pénétration de sol a identifié 41 nouvelles tombes potentielles non marquées à l'ancienne École résidentielle St. Augustine, située sur la Côte de la Lumière en Colombie-Britannique. Cette découverte porte le nombre total de sites potentiels à 81, après que la nation ait rendu publics 40 sites en 2023.

Contexte historique de l'école

St. Augustine's Residential School a été gérée par l'Église catholique romaine de 1905 à 1975. Les révélations récentes montrent l'importance des témoignages des survivants dans la recherche de la vérité. Katie Willie, directrice des opérations d'askîhk, a souligné que ces témoignages guident les efforts de soutien aux Nations autochtones.

Au cours des 18 derniers mois, une équipe a utilisé le radar à pénétration de sol pour explorer d'autres zones que les survivants ont identifiées comme significatives. Plusieurs Nations autochtones à travers le Canada ont également utilisé cette technologie pour examiner les anciens sites scolaires.

Réactions des leaders autochtones

Le chef Lenora Joe a exprimé sa tristesse face à ces découvertes, mais a affirmé que ces chiffres n'étaient pas surprenants. "Nous avons toujours cru nos anciens. Ce n'était pas une école, ce n'était pas un choix, et les enfants qui y ont assisté ont été volés", a-t-elle déclaré.

Cette situation met en lumière les abus subis par plus de 150 000 enfants autochtones au Canada, forcés de fréquenter des écoles gérées par l'État et l'Église entre les années 1870 et 1997.

Impact sur les communautés autochtones

Les écoles résidentielles ont été décrites par la Commission de vérité et réconciliation comme une tentative de détruire les cultures et les langues autochtones. Les enfants étaient souvent séparés de leurs familles pour de longues périodes, ce qui a eu un impact dévastateur sur leurs communautés.

La loi indienne a été modifiée en 1920 pour obliger les enfants autochtones à fréquenter ces écoles. Bien que les élèves des écoles de jour soient restés dans leurs communautés, ils ont également subi des abus similaires et ont été confrontés à l'assimilation culturelle.

Soutien aux survivants

La Nation shíshálh collabore avec 53 autres Nations dont les enfants ont fréquenté cette institution. Un service d'assistance national est disponible pour soutenir les survivants et ceux touchés par ces événements tragiques. Les personnes peuvent accéder à des services émotionnels et de référence en cas de crise en appelant la ligne de crise au 1-866-925-4419.

Un soutien en santé mentale est également disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, via la ligne Hope for Wellness au 1-855-242-3310 ou par chat en ligne.

Conclusion

Les découvertes récentes de la Nation shíshálh soulignent l'importance des témoignages et des recherches dans la quête de justice pour les enfants disparus des écoles résidentielles. Il est crucial de continuer à soutenir les survivants et de reconnaître les injustices passées.

Publié le : 16 août 2025
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