Laëtitia Curetti, habitante de Vaulx-en-Velin dans le Rhône, a lancé le 10 avril une pétition qui a déjà recueilli plus de 17 700 signatures. Elle demande que la série « Adolescence », diffusée sur Netflix, soit montrée dans les collèges et lycées. Cette série aborde des thèmes cruciaux comme le sexisme, le harcèlement scolaire et les dangers des réseaux sociaux.
En seulement deux semaines, la pétition a suscité un grand intérêt, et Laëtitia, mère d'un adolescent de 13 ans, espère sensibiliser le public à ces problématiques. Elle a également écrit à la ministre de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne, pour faire entendre sa voix.
Laëtitia a été profondément touchée par l'histoire de la série « Adolescence », qui raconte la vie d'un adolescent accusé d'avoir poignardé une camarade. Elle a décrit cette expérience comme un électrochoc. Son compagnon, enseignant, a également ressenti cette intensité. Elle est convaincue que cette série pourrait devenir un outil pédagogique efficace.
Dans sa lettre à Élisabeth Borne, elle souligne le problème croissant des violences à l'école. Selon elle, les parents doivent reprendre le contrôle sur l'éducation de leurs enfants, notamment en limitant l'accès aux réseaux sociaux.
Laëtitia Curetti appelle à une action rapide du gouvernement pour encadrer l'accès aux réseaux sociaux. Elle propose de mettre en place un âge minimum de 16 ans et de supprimer l'anonymat en ligne. Elle espère que son initiative incitera à une prise de conscience collective.
Elle cite l'exemple de l'Angleterre, où le Premier ministre Keir Starmer a décidé de diffuser la série gratuitement dans les lycées. D'autres pays, comme les Pays-Bas et la Belgique, envisagent également des mesures similaires.
Laëtitia Curetti souhaite voir la France suivre cette tendance et agir rapidement pour protéger les jeunes. La série « Adolescence » pourrait jouer un rôle clé dans cette sensibilisation. Avec un soutien public croissant, il est possible que des changements significatifs se produisent dans l'éducation et la gestion des réseaux sociaux.