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Pendant 3 mois, le service psychiatrique a été ma réalité. J'ai perdu ma liberté, mais pas l'espoir.

Publié le : 11 mai 2025

Introduction

Pour moi, le service psychiatrique a été une réalité pendant trois mois. J'ai perdu ma liberté, mais pas mon espoir. Je vis avec un trouble bipolaire de type I et je souhaite partager mon expérience pour aider ceux qui traversent des moments similaires.

Expérience en hôpital

Le service psychiatrique est un endroit que personne ne souhaite fréquenter, mais il peut être nécessaire. En 2023, j'ai passé trois mois à l'hôpital de Toronto. Lorsque je suis en crise, je ressens des hauts plus intenses que les bas d'autres personnes. Pendant mes épisodes de manie, ma perception de la réalité est altérée.

J'ai agi de manière irrationnelle, achetant des meubles en ligne et me rendant à l'aéroport sans bagages. À ce moment-là, tout semblait logique. J'ai même parcouru 60 kilomètres jusqu'aux banlieues, persuadé que des messages m'étaient transmis par la télévision.

Conditions de vie en unité de soins intensifs

Le service des soins intensifs (USI) était le plus difficile pour moi. L'espace était petit et manquait de vie privée. J'étais constamment surveillé, et il n'y avait pas d'endroit où aller. Les chambres étaient conçues pour être impersonnelles et peu accueillantes, ce qui rendait l'expérience encore plus difficile.

J'ai trouvé réconfort dans la structure quotidienne : médication, repas à heures fixes et activités limitées. Cette routine m'a aidé à stabiliser ma manie et à retrouver un certain équilibre. Cependant, la surveillance constante me faisait sentir comme un poisson dans un aquarium.

Évolution et rétablissement

Après un mois, j'ai été transféré à un étage supérieur de l'hôpital, ce qui représentait une avancée dans mon traitement. Avoir ma propre chambre et plus de commodités m'a apporté un certain confort. En tant que cinéaste, j'ai utilisé les médias comme un moyen de passer le temps et de rester connecté au monde extérieur.

J'ai commencé à écouter la radio, ce qui m'a permis de me sentir moins isolé. J'ai également trouvé des moyens de rester actif, en simulant des jeux de basket dans ma chambre. Ces petites actions m'ont aidé à conserver un sentiment de contrôle.

Retour à la vie normale

Après trois mois, j'ai quitté l'hôpital avec un mélange de triomphe et de nervosité. La ville m'apparaissait comme un flou, et je me suis concentré sur le chemin du retour. J'ai réalisé que mon séjour à l'hôpital n'était pas la fin de mon parcours de santé mentale, mais plutôt un nouveau départ.

Je m'engage dans des activités de bénévolat et je continue à écrire. Mon objectif est de mener une vie saine et épanouissante. J'ai appris à ne pas me voir comme une victime, mais comme quelqu'un qui a surmonté des défis.

Conclusion

Mon expérience à l'hôpital a été difficile, mais elle m'a permis de trouver des moyens de progresser. J'encourage ceux qui traversent des moments similaires à garder espoir. Ce n'est qu'une phase de la vie, et cela ne me définit pas. Je suis déterminé à vivre pleinement, même après des épreuves.

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