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Les discussions sur les services numériques se poursuivent, déclare le PM.

Publié le : 9 mai 2025

Discussions avec les États-Unis sur les services numériques

Le premier ministre a déclaré qu'il y a des discussions en cours avec les États-Unis concernant les services numériques, suite à l'accord commercial conclu avec le président Trump. La taxe sur les services numériques (DST) du Royaume-Uni, qui s'élève à 2% et génère environ 800 millions de livres par an principalement auprès des entreprises technologiques américaines, était considérée comme un sujet de négociation.

Jeudi, le gouvernement a annoncé que la DST reste inchangée dans le cadre de l'accord entre les États-Unis et le Royaume-Uni, qui réduit les droits de douane imposés par Trump sur les voitures et les métaux. Interrogé sur la garantie qu'il n'y aurait pas de modifications à la DST, Sir Keir Starmer a répondu : "Concernant les services numériques, il y a des discussions en cours et divers autres aspects de l'accord."

Contenu de l'accord tarifaire UK-US

Sir Keir a précisé que l'accord conclu avec les États-Unis cette semaine se concentre principalement sur l'acier et l'aluminium, ainsi que sur la réduction des droits de douane sur la fabrication automobile. Il a ajouté : "Il est important de se concentrer sur les secteurs désormais protégés, qui étaient très exposés auparavant."

Bien que ce nouvel accord offre un certain soulagement aux industries touchées par les droits de douane de Trump, le gouvernement continue de travailler sur un accord commercial plus large entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Un point de tension reste la DST, qui impacte les grandes entreprises multinationales offrant des services de médias sociaux, des moteurs de recherche en ligne ou des places de marché pour les consommateurs britanniques.

Impact de la taxe sur les services numériques

La DST est une taxe de 2% sur les entreprises dont les revenus dépassent 500 millions de livres à l'échelle mondiale et 25 millions de livres au Royaume-Uni, touchant des géants technologiques comme Amazon et Meta. Elle a été introduite par le précédent gouvernement conservateur en 2020. Trump a clairement exprimé son mécontentement face à ce qu'il considère comme des taxes injustes ciblant les entreprises américaines.

Auparavant, la chancelière Rachel Reeves avait déclaré que le gouvernement devait "trouver le juste équilibre" lors des négociations avec les États-Unis. Lors d'une émission sur BBC One, elle a affirmé qu'il était "juste que les entreprises opérant au Royaume-Uni paient leurs impôts au Royaume-Uni".

Réactions politiques et préoccupations

Les éventuels changements à la DST ont été critiqués par les Liberal Democrats, qui ont averti que le Labour risquait de perdre son boussole morale s'il réduisait cette taxe. Cependant, jeudi, le ministre du Commerce, Douglas Alexander, a assuré aux députés que le gouvernement avait "écouté attentivement" les préoccupations concernant l'affaiblissement des protections contre les dommages en ligne lors des négociations commerciales.

Il a ajouté que le gouvernement avait "travaillé dur pour faire avancer les intérêts nationaux du Royaume-Uni dans l'accord atteint". Ces discussions reflètent l'importance de maintenir un équilibre entre les intérêts commerciaux et la protection des consommateurs.

Conclusion

Les discussions sur la taxe sur les services numériques et les accords commerciaux avec les États-Unis soulignent un moment crucial pour le Royaume-Uni. Avec des enjeux économiques élevés, il est essentiel que le gouvernement navigue prudemment dans ces négociations. La nécessité de protéger les intérêts nationaux tout en maintenant des relations commerciales ouvertes reste une priorité.

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