Shaïna, une jeune fille de 15 ans, a été tragiquement poignardée et brûlée à Creil, dans l'Oise, en octobre 2019. Cette affaire, marquée par une violente agression six mois auparavant, a conduit à plusieurs procès. Récemment, la cour d'appel d'Amiens a rendu son verdict concernant les agresseurs de l'adolescente.
Le 24 avril, la chambre spéciale des mineurs a confirmé la culpabilité de Malik et Ryan, aujourd'hui âgés de 21 et 20 ans. Ils ont été reconnus coupables de violences aggravées sur Shaïna, survenues avant son meurtre. Les peines prononcées sont identiques à celles du tribunal pour enfants de Senlis, avec Malik écopant de vingt mois de prison et Ryan de douze mois avec sursis.
Malik, identifié comme l'instigateur de cette vendetta, avait déjà été condamné pour des faits de viol en réunion. Sa peine de prison a été assortie d'un sursis probatoire, tandis que Ryan a également reçu une peine avec sursis. Cette décision souligne la gravité des actes commis contre Shaïna.
Le 1er mai 2019, dans le quartier du Moulin à Creil, Shaïna a été attaquée par une dizaine de personnes. Elle a été rouée de coups et laissée pour morte. Malik et Ryan ont été les seuls à être identifiés et interpellés. Cette agression a été motivée par des représailles suite à une plainte portée par Shaïna pour viol.
Les autres agresseurs n'ont pas été retrouvés, ce qui a laissé la famille de Shaïna dans une profonde douleur. Sa lutte pour la justice continue, alors que les conséquences de cette violence demeurent présentes.
Ce cas tragique met en lumière les enjeux de la violence faite aux jeunes. La famille de Shaïna espère que la justice sera pleinement rendue. Les procès successifs soulignent l'importance de traiter sérieusement les agressions et de protéger les victimes.
La société doit prendre conscience de la réalité de ces violences. Il est essentiel de mettre en place des mesures préventives afin d'éviter que des tragédies similaires ne se reproduisent.
La mort de Shaïna reste un tragique rappel des violences juvéniles et de la nécessité de protéger les adolescents. Les décisions judiciaires récentes montrent que la justice est en marche, mais le chemin reste long. La mémoire de Shaïna doit inciter chacun à agir pour un avenir sans violence.