Ce dimanche, une scène vibrante s'est déroulée au Zócalo de Mexico. Un groupe enthousiaste de mariachis a ouvert la voie à un événement nationaliste, soutenant la présidente Claudia Sheinbaum face à Donald Trump. Ce rassemblement a attiré des milliers de Mexicains, mais a rapidement évolué en un festival musical plutôt qu'en une simple manifestation politique.
La démonstration de soutien au gouvernement a pris une tournure surprenante. Initialement prévue pour être un grand rassemblement, elle s'est transformée en une assemblée musicale avec moins de participants que prévu. Pendant ce temps, Trump a fait une déclaration inattendue, qualifiant Sheinbaum de "femme merveilleuse".
Cette déclaration a été bien accueillie à Washington, surtout après la remise de 26 chefs de cartels de la drogue, dont Rafael Caro Quintero. Cependant, l'inclusion des cartels de Sinaloa et Jalisco dans la liste des organisations terroristes a suscité des critiques de la part de Sheinbaum, qui y voit une atteinte à la souveraineté du Mexique.
Sheinbaum a souligné l'importance du dialogue dans ses relations avec les États-Unis. Elle a réussi à obtenir un nouveau délai jusqu'au 2 avril, mais avec des conditions différentes. Les sondages montrent que la majorité des Mexicains soutiennent ses efforts pour naviguer dans la tempête Trump.
Elle a exprimé son optimisme, notant que les États-Unis prévoient d'imposer des tarifs réciproques à tous les pays. Cependant, le Mexique est à l'abri grâce à des traités commerciaux existants. Elle a affirmé que la communication et le respect sont essentiels pour maintenir une relation saine.
Dans son discours, la présidente a évoqué les rencontres et les désaccords historiques avec les États-Unis. Elle a rappelé l'impact de la perte de territoires, notamment le Texas et la Californie. Ces événements ont façonné la relation entre les deux nations, établissant une frontière naturelle.
Un enjeu majeur pour l'administration actuelle est la réduction de l'exportation de fentanilo, qui a diminué de plus de 40 % cette année. De plus, la lutte contre l'immigration a entraîné la déportation d'environ 20 000 personnes, dont 20 % sont des étrangers.
En conclusion, Claudia Sheinbaum se trouve à un carrefour délicat dans ses relations avec Donald Trump. Elle doit jongler entre le soutien populaire et les défis diplomatiques. Comme elle l'a affirmé, "la patrie est d'abord", et cela guide ses actions. Le chemin à suivre reste incertain, mais le dialogue semble être la clé pour l'avenir.