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« J'étais accro au shopping - Cela doit être pris plus au sérieux »

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Introduction

Lucy, une femme de 37 ans, partage son expérience d'addiction au shopping, décrivant ses comportements comme un plongée physique et émotionnelle. Pour elle, faire du shopping était une échappatoire à la réalité, mais cela a eu des conséquences dévastatrices sur sa vie. Cette situation soulève des questions sur la compréhension et le soutien face à cette addiction.

Les conséquences de l'addiction au shopping

Lucy passait jusqu'à 14 heures par jour à chercher des vêtements, accumulant des dettes de 12 000 £. Elle a fini par ne plus payer ses factures pour continuer à acheter des vêtements. "C'est comme un poids constant de vêtements sur mes épaules", explique-t-elle, révélant l'impact émotionnel de cette addiction.

De plus, elle a transformé son espace de vie en un véritable entrepôt, remplissant une pièce entière et plusieurs valises. Les vêtements devenaient une sorte d'armure contre ses émotions, l'empêchant de faire face à la réalité.

La reconnaissance de l'addiction

Lucy a pris conscience de son problème lorsque son thérapeute a mentionné le terme oniomanie, désignant l'urgence compulsive d'acheter. Ce moment a été pour elle une révélation, lui permettant de comprendre qu'elle n'était pas seule dans cette lutte. L'addiction au shopping touche environ 5 à 10 % des adultes, selon des études récentes.

Elle souhaite maintenant une meilleure compréhension de cette condition et un soutien accru de la part des services de santé. "Les ressources manquent actuellement", dit-elle, soulignant l'importance de traiter cette addiction avec le même sérieux que d'autres dépendances.

Les témoignages d'autres personnes

Natalie, 40 ans, possède un "placard de malheur" avec plus de 10 000 articles. Son trouble obsessionnel compulsif l'incite à acheter en grande quantité, ce qui a conduit à des dépenses mensuelles atteignant 3 000 £. "Je ne peux pas m'arrêter", admet-elle, illustrant la lutte qu'elle ressent face à cette addiction.

De même, Alyce, 25 ans, a utilisé des systèmes de paiement différé, accumulant des dettes de 9 000 £. Elle décrit le shopping comme un moyen de couvrir des problèmes d'estime de soi. Après avoir suivi une thérapie, elle a réussi à surmonter son addiction, mais elle reconnaît à quel point cela a affecté sa vie quotidienne.

L'impact des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans l'addiction au shopping. Les influenceurs et la publicité en ligne créent un environnement où les achats deviennent presque inévitables. Zaheen Ahmed, directeur de thérapie, explique que l'anticipation d'un achat peut déclencher des réactions similaires à celles d'un consommateur de drogue.

Les jeunes générations, comme Alyce, trouvent dans ces plateformes une version moderne de la télévision de shopping, renforçant ainsi leur envie d'acheter. La pression sociale et les publicités ciblées exacerbent cette tendance, rendant le contrôle de soi plus difficile.

Conclusion

L'addiction au shopping est un problème complexe qui nécessite une meilleure reconnaissance et des ressources adéquates. Les témoignages de Lucy, Natalie et Alyce mettent en lumière l'impact émotionnel et financier de cette dépendance. Pour avancer, il est crucial de sensibiliser le public et d'offrir un soutien adapté à ceux qui en ont besoin.

Publié le : 30 juillet 2025
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