Deux survivants de crash aériens mortels affirment avoir été assis au même endroit, le siège 11A. Cela soulève la question : ce siège est-il vraiment plus sûr que les autres ? Les experts en aviation et en médecine des catastrophes ne semblent pas d'accord.
Vishwashkumar Ramesh, le seul survivant du crash d'Air India, a fait les gros titres. Ce tragique accident a coûté la vie à 241 personnes. Ramesh était assis près de la sortie de secours, ce qui lui a permis de s'échapper après le crash. Les médias britanniques ont appelé cela le « miracle du siège 11A ».
De son côté, James Ruangsak Loychusak, un chanteur thaïlandais, a déclaré qu'il était également assis au siège 11A lors d'un crash en 1998. Ce vol avait tué 101 personnes. Loychusak a qualifié cette coïncidence d'« étrange » sur les réseaux sociaux.
Selon les experts, il n'existe aucune preuve que le siège 11A soit plus sûr. Chaque accident est unique, et de nombreux facteurs aléatoires influencent les chances de survie. Mitchell Fox, directeur à la Flight Safety Foundation, a déclaré qu'il est impossible de prédire la survie en fonction de la position du siège.
Les sièges d'issue de secours peuvent offrir un meilleur accès à l'évacuation, mais cela dépend de la dynamique de l'accident. Dans le cas de Ramesh, le siège 11A était situé juste derrière la sortie de secours, ce qui a pu l'aider. Cependant, sur un autre avion, la situation peut être différente.
Les experts soulignent que la dynamique d'un accident est cruciale. Daniel Kwasi Adjekum, chercheur en sécurité aérienne, a mentionné que les passagers à l'arrière de l'avion avaient souvent de meilleures chances de survie. Une étude a même révélé que les sièges au milieu à l'arrière offraient la meilleure probabilité de survie.
En fin de compte, la position du siège n'est qu'un facteur parmi tant d'autres. Les survivants peuvent également dépendre de la façon dont l'avion se brise, de la dynamique de l'impact, et même du temps de réaction.
Pour Loychusak, cette expérience a été révélatrice. Il a partagé que son histoire va au-delà des numéros de siège. Il a survécu à un accident tragique et a acquis une nouvelle perspective sur la vie. Il a subi de graves blessures, mais a trouvé un sens à son expérience.
Il a évoqué les questions des familles des victimes, se demandant pourquoi lui. Cette introspection lui a permis de réaliser que survivre à un tel événement est un privilège, même s'il ne comprend pas pourquoi cela lui est arrivé.
En résumé, bien que le siège 11A ait attiré l'attention, les experts affirment que la sécurité en avion ne peut pas être déterminée par un seul siège. Chaque accident est unique et dépend de multiples facteurs. Les histoires de Ramesh et Loychusak rappellent que la survie est souvent le résultat d'une combinaison de circonstances, plutôt que d'une simple coïncidence.