Jean-Luc Mélenchon, en janvier 2025, a qualifié la décision du président de la République concernant la Palestine de « presque un non-événement ». Il estime que « le poids de la parole française est tombé en dessous de zéro ». Cette déclaration souligne une réaction mitigée face à l'annonce d'Emmanuel Macron.
Les Insoumis, bien qu'ils aient longtemps exigé ce geste symbolique, ont accueilli l'annonce de Macron avec froidesse. En effet, la France reconnaîtra l'État de Palestine en septembre, lors d'une intervention aux Nations unies. LFI, qui lutte pour la paix à Gaza, se réjouit d'avoir été entendue, mais reste critique.
Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a salué « une victoire de la mobilisation populaire » en faveur du peuple palestinien. Jean-Luc Mélenchon a également affirmé que « la victoire morale est là ». Cependant, il refuse de donner des éloges à Emmanuel Macron.
Pour Mélenchon, la décision de Macron est insuffisante. Il considère que le report de cette décision est un « signal de faiblesse » et un délai qui permet « de tuer encore deux mois ». Il accuse le président d'agir pour des raisons communicationnelles plutôt que pour un véritable changement.
Il insiste sur la nécessité d'un signal plus fort pour montrer que la France comprend la gravité de la situation à Gaza. Mélenchon propose même une intervention de l'armée française pour approvisionner la zone.
LFI réclame des sanctions contre Israël, la rupture de l'accord d'association économique avec l'UE, ainsi que la suspension des livraisons d'armes. Ces revendications sont également soutenues par d'autres partis comme le Parti socialiste et les Écologistes.
Un dirigeant de LFI a récemment déclaré que malgré les difficultés rencontrées, ils n'ont jamais renoncé. Avec le changement d'opinion publique, ils estiment qu'ils peuvent tirer des gains politiques de cette situation.
Malgré les critiques, LFI ne compte pas diminuer son engagement sur ce sujet. Actuellement, deux députées sont à bord d'une « Flottille de la liberté », arrivée près de Gaza. Le mouvement prévoit également un temps fort sur la paix lors de ses universités d'été à Valence.
Jean-Luc Mélenchon, en tant que figure centrale, continue de préparer sa campagne. Les tensions avec d'autres partis, notamment le Parti socialiste, montrent une polarisation croissante autour de la question palestinienne.
La réaction de Jean-Luc Mélenchon à la reconnaissance de l'État de Palestine met en lumière les tensions politiques en France. Bien que LFI se félicite d'avoir été entendue, les critiques envers Emmanuel Macron soulignent des attentes plus élevées. L'engagement continu de LFI pour la paix à Gaza reste au cœur de leurs préoccupations.