Le projet de loi visant à interdire les smartphones dans les écoles a été abandonné par le député Josh MacAlister. Ce dernier a admis avoir assoupli ses propositions afin d'obtenir le soutien du gouvernement. L'objectif est de mener à des actions concrètes dans ce domaine.
MacAlister, député travailliste de Whitehaven et Workington, a déclaré à la BBC qu'il se concentrait désormais sur les domaines prioritaires pour obtenir l'appui gouvernemental. La version révisée de la loi, surnommée "loi sur les téléphones plus sûrs", appelle désormais à des recherches supplémentaires et à des conseils pour les parents concernant l'utilisation des smartphones par les enfants.
Initialement, le projet visait à interdire les smartphones dans les écoles et à interdire les algorithmes de médias sociaux addictifs. Toutefois, il se concentre désormais sur la recherche plutôt que sur un changement immédiat.
Le projet de loi sera débattu par les députés lors de sa deuxième lecture à la Chambre des communes. Les projets de loi des membres privés ont rarement des chances de devenir des lois sans le soutien du gouvernement, mais ils permettent de souligner des enjeux importants.
Des appels croissants ont été lancés pour restreindre l'utilisation des smartphones par les enfants, notamment par des écoles locales révisant leurs politiques. Cependant, certains soutiennent que les smartphones offrent des opportunités de développement pour les enfants, y compris la socialisation.
MacAlister a indiqué que la proposition d'interdire les smartphones dans les écoles avait été retirée après que le gouvernement a signalé qu'il ne considérerait pas cette option. Les propositions initiales comprenaient des exigences légales pour des zones sans mobile dans toutes les écoles.
Le projet de loi, maintenant, appelle à des directives des médecins en chef sur l'utilisation des smartphones et des médias sociaux par les enfants dans un délai d'un an. Il demande également au secrétaire à l'éducation de développer un plan de recherche sur l'impact des médias sociaux sur les enfants.
Joe Ryrie, leader de la campagne "Enfance sans smartphone", a déclaré que les dispositions finales du projet de loi étaient insuffisantes. Les Libéraux-Démocrates ont accusé le gouvernement de faire des progrès lents sur cette question.
MacAlister a exprimé son souhait de voir cette campagne devenir un sujet central du débat national. Il est optimiste quant à la réponse du gouvernement, espérant des avancées positives sur ce sujet.
Le débat de vendredi à la Chambre des communes survient alors qu'un rapport indique que la majorité des jeunes soutiennent l'idée de règles plus strictes sur les médias sociaux. Plus de 60 % estiment que ces plateformes causent plus de dommages que de bénéfices. Cela souligne l'importance d'une réflexion approfondie sur l'utilisation des smartphones par les jeunes.