Les avocats en immigration poursuivent l'administration Trump concernant une nouvelle exigence d'enregistrement pour les non-citoyens américains. Cette mesure concerne les voyageurs séjournant plus de 29 jours, offrant un potentiel répit aux snowbirds canadiens. Les plaignants affirment que cette exigence a été émise de manière illégale et inappropriée.
Cette semaine, l'American Immigration Council et d'autres organisations ont lancé une action en justice pour contester la règle d'enregistrement. Ils soutiennent que l'administration n'a pas cherché à obtenir l'avis du public sur cette directive mal conçue. Le mardi, ces groupes demanderont au tribunal de bloquer l'exigence d'enregistrement avant son entrée en vigueur le 11 avril.
Michelle Lapointe, directrice juridique de l'American Immigration Council, a déclaré : "Nous pensons fermement que cette règle a été émise de manière inappropriée." Elle a ajouté que le système proposé est arbitraire et déroutant.
À partir du 11 avril, un ordre exécutif signé par Trump exige que certains ressortissants étrangers, y compris de nombreux Canadiens, s'enregistrent en ligne. Le formulaire demande des détails personnels, comme l'adresse aux États-Unis et le lieu de naissance des parents. De plus, les non-Canadiens devront soumettre leurs empreintes digitales.
Les groupes de défense de l'immigration partagent les préoccupations des snowbirds canadiens. Rena Hans, propriétaire d'un condo en Floride, a exprimé : "Nous avons l'impression d'être ciblés en tant que Canadiens." Stephen Fine, président de Snowbird Advisor, a reçu de nombreux courriels de snowbirds inquiets au sujet de cette exigence.
Une partie de la confusion réside dans le fait que tous les étrangers ne doivent pas s'enregistrer. Les Canadiens ayant reçu un enregistrement électronique à leur entrée aux États-Unis seront exemptés. Les voyageurs doivent vérifier leur statut en ligne à leur arrivée.
Celleux tenus de s'enregistrer doivent avoir la preuve d'enregistrement en tout temps, sous peine d'amendes allant jusqu'à 5 000 $ ou d'emprisonnement. Lapointe a averti que les règles étant complexes, des personnes pourraient enfreindre la loi sans le savoir.
Les snowbirds, comme David et Dianne Fine, prévoient de rentrer au Canada avant la date limite pour éviter des problèmes. Bien qu'ils aient rempli le formulaire d'enregistrement, ils n'ont pas encore reçu de preuve officielle. David Fine a exprimé ses craintes concernant les conséquences potentielles d'un manque de documentation.
Pourtant, certains avocats en immigration estiment que les Canadiens ne devraient pas faire face à de telles répercussions. Malgré cela, l'incertitude demeure en raison des récentes mesures de contrôle renforcées sous l'administration Trump.
La situation des snowbirds canadiens face à cette nouvelle exigence d'enregistrement reste préoccupante. Avec une action en justice en cours, il est possible que les règles soient modifiées. Les snowbirds espèrent que cette incertitude sera résolue, leur permettant de profiter de leur séjour sans inquiétude.