La société For Men, qui a acquis Marie Claire lors d'un concours de créanciers, a annoncé la fermeture de l'entreprise textile. Cela entraîne le licenciement de l'ensemble du personnel. En effet, For Men a décidé de résilier le contrat d'acquisition de l'unité productive de Marie Claire S.A.U. en raison du maintien de l'embargo sur les comptes bancaires, demandé par l'administrateur judiciaire.
Selon les sources de For Men, l'entreprise se voit contrainte de procéder à un licenciement collectif touchant tous les employés. Le Tribunal de Commerce numéro 1 de Castellón a ordonné, de manière cautélaire, l'embargo sur tous les biens et droits de l'unité productive de Marie Claire. Cela inclut également les soldes des comptes bancaires de la société acquéreuse et de son administrateur.
La juge substitut a estimé, dans une décision datée du 9 décembre, la demande de l'administrateur judiciaire de Marie Claire. Ce dernier a informé le tribunal de son intention de poursuivre le nouvel acquéreur pour le non-paiement de l'unité productive. Cette situation a conduit à une crise majeure pour les employés de l'entreprise.
En plus de ne pas avoir réglé le montant de l'unité productive, For Men devait également aux employés leurs salaires pour les mois d'octobre, novembre, décembre et janvier. Cela a conduit à ce que les travailleurs soient en permis de rétribution indéfini pendant cette période difficile.
Le comité d'entreprise de Marie Claire a critiqué les manquements d'Ángel Pio, le propriétaire de For Men, en exprimant leur manque d'attentes concernant une réponse de sa part. Ils ont déclaré que la meilleure solution, bien que triste, serait la fermeture définitive de l'entreprise pour le bien-être de tous.
Les travailleurs de Marie Claire avaient même prévu une manifestation devant les locaux de l'entreprise pour protester contre cette situation. Le slogan choisi était révélateur de leur mécontentement : "De Ángel Pío, je ne me fie pas". Ce rassemblement visait à attirer l'attention sur leur situation précaire et sur les promesses non tenues.
La fermeture de Marie Claire par For Men illustre les défis auxquels sont confrontées de nombreuses entreprises en difficulté. Les conséquences pour les employés sont dramatiques, avec des licenciements et des salaires impayés. Cette situation soulève des questions sur la responsabilité des acquéreurs dans le cadre de concours de créanciers et la protection des travailleurs.