Le Daily Telegraph et le Sunday Telegraph seront vendus à la société américaine RedBird après une période de deux ans sans propriétaire. Cette transaction met fin à une incertitude qui a perturbé le personnel du journal, inquiet du manque d'investissement et de direction.
RedBird Capital achètera la participation détenue par le Sheikh Mansour, un royal émirati qui avait financé une offre antérieure. Cette précédente offre avait été rejetée par le gouvernement précédent, qui avait mis en place une loi interdisant aux gouvernements étrangers de posséder des journaux britanniques.
Le nouvel accord proposé doit encore obtenir l'approbation réglementaire. Cela souligne l'importance de respecter les lois en vigueur concernant la propriété des médias au Royaume-Uni.
Les titres du Telegraph ainsi que le magazine Spectator avaient été mis aux enchères par Lloyds Bank, qui les avait saisis à la suite de dettes impayées des frères Barclay. Un consortium de RedBird et d'IMI, financé majoritairement par Sheikh Mansour, avait tenté de rembourser les dettes, mais cela a conduit à l'intervention du gouvernement.
Il est prévu qu'IMI conserve une participation minoritaire de moins de 15% dans les deux journaux, ce qui montre la complexité des transactions dans le secteur des médias.
La vente met fin à une période de deux ans de flottement qui a laissé le personnel du Telegraph inquiet. Les employés craignaient que le manque d'investissement compromette la qualité et la direction des publications.
Avec cette nouvelle acquisition, il y a de l'espoir pour un renouveau et une meilleure direction pour les journaux, ce qui pourrait rassurer les employés et les lecteurs.
La vente du Daily et Sunday Telegraph à RedBird marque un tournant dans l'histoire de ces publications. Après une période d'incertitude, il est crucial que cette transaction soit menée à bien avec l'approbation nécessaire. Cela pourrait ouvrir la voie à un avenir plus stable et prometteur pour le Telegraph.