Lors d'une audience au tribunal correctionnel de Lyon, Sofia Benlemmane a exprimé son mécontentement de manière bruyante, attirant l'attention de nombreux visiteurs, avocats et policiers. Cette situation a suscité un attroupement autour d'elle, témoignant de l'importance de l'affaire.
Récemment, Sofia Benlemmane a été condamnée à neuf mois de prison avec sursis pour avoir proféré des menaces de mort sur les réseaux sociaux. Elle est également ciblée par une nouvelle enquête du parquet de Lyon, selon des sources judiciaires. Cette influenceuse franco-algérienne n'en a donc pas fini avec la justice.
Après sa condamnation, elle a insulté le public, tenant des propos antisémites et bousculant une policière. Cette dernière tentait de la calmer, mais Sofia Benlemmane a réagi de manière violente. La scène, filmée, a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, provoquant un tollé.
En plus de sa peine de prison avec sursis, Sofia Benlemmane a reçu une sanction de 200 heures de travail d'intérêt général. Le tribunal a également suspendu ses accès à TikTok et Facebook pendant six mois, l'interdisant d'ouvrir de nouveaux comptes durant cette période.
Début janvier, dans un contexte de tensions entre Paris et Alger, quatre influenceurs, dont Sofia, ont été arrêtés pour avoir publié des contenus haineux. Ces événements soulignent les défis auxquels sont confrontés les utilisateurs des réseaux sociaux dans un climat politique tendu.
Lors de son procès, Sofia a tenté de justifier ses propos en affirmant qu'ils étaient une manière de parler. Elle a nié toute intention de passer à l'acte, déclarant que ses mots avaient dépassé sa pensée. Cependant, le procureur a qualifié ses propos de particulièrement graves, demandant une peine sévère.
Cette affaire met en lumière les enjeux liés à la liberté d'expression sur les réseaux sociaux et les conséquences de discours haineux. La situation de Sofia Benlemmane illustre la complexité des interactions entre justice et médias sociaux dans un contexte de tensions politiques.