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Les entreprises confirment avoir livré le 'software' que Begoña Gómez affirme qu'il "n'existe pas"

Publié le : 24 février 2025

Introduction

La commission d'enquête à l'Assemblée de la Communauté de Madrid a récemment achevé une phase cruciale de ses travaux. Au centre de l'attention se trouve le projet technologique de Begoña Gómez, épouse de Pedro Sánchez. Ce projet devait être détenu par l'Université Complutense de Madrid (UCM), mais son absence soulève de nombreuses questions.

Le mystère du logiciel

Les entreprises impliquées dans le développement ont certifié qu'elles ont remis le logiciel dans un dossier numérique, supposément destiné à l'UCM. Cependant, José Miguel Ruano, partenaire de Begoña Gómez, conteste l'existence même de ce logiciel. Le vice-recteur de la technologie de l'UCM, Jorge Gómez Sanz, a déclaré qu'il n'a pas pu le localiser.

José Antonio Martínez Aguilar, directeur général de Making Science, a affirmé que le logiciel a été déposé dans un dossier de Google Cloud. De plus, les entreprises impliquées ont déclaré que leur engagement était de fournir un produit minimum viable pour le développement du logiciel. Ce projet a coûté près de 300 000 euros, sans compter la TVA.

Les déclarations contradictoires

La défense de Begoña Gómez et José Miguel Ruano a fermement nié la disponibilité du logiciel. Ruano a affirmé qu'il n'y a pas de logiciel à remettre, car il serait en phase de développement. Il a également mentionné que le projet était à environ 80% de son achèvement.

Blanca de Juan, secrétaire de la chaire, a choisi de rester prudente lors de son témoignage. Elle a évité de discuter de la plateforme en raison de la nature judiciaire de l'affaire. En revanche, le vice-recteur a déclaré ne trouver ni logiciel ni projet, ce qui complique encore la situation.

La situation en 2023

En été 2023, la phase de tests du logiciel a été jugée satisfaisante. Begoña Gómez a ensuite présenté la plateforme à des petites et moyennes entreprises (PME) lors de réunions organisées par la Chambre d'Espagne. Tout semblait prometteur, et un lancement était prévu pour 2024.

Cependant, la polémique a éclaté, remettant en question l'initiative qui devait être gratuite pour les PME. Des doutes ont également été soulevés concernant les irrégularités dans le processus de passation des marchés, ce qui a conduit à une enquête plus approfondie.

Les conséquences de l'enquête

La députée du PP, Mercedes Zarzalejo, a exonéré Making Science de toute responsabilité, affirmant que l'attribution du contrat à Begoña Gómez était en dehors des règles. Cela a été confirmé par l'interventrice universitaire, Elvira Gutiérrez-Vierna, qui a qualifié le contrat d'nulle.

De plus, le vice-recteur des relations institutionnelles a confirmé qu'il n'existe pas de copies du programme à l'Université. Les députés travaillent maintenant à rédiger un rapport sur ce mystère autour du logiciel, qui reste à résoudre.

Conclusion

La situation entourant le projet technologique de Begoña Gómez continue de susciter des interrogations. Les déclarations contradictoires et l'absence de preuves tangibles compliquent l'affaire. Les résultats de l'enquête pourraient avoir des conséquences significatives pour les parties impliquées et pour l'Université Complutense de Madrid.

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