« L'État ne nous protège pas assez » : Face aux violences, les soignants en grève ce mercredi

Mobilisation des soignants contre les violences

Ce mercredi, les soignants se mobilisent pour dire « Stop » aux violences qui les touchent. Des syndicats et associations, représentant médecins, infirmiers et pharmaciens, appellent à fermer leurs cabinets et à manifester. Ils dénoncent une hausse alarmante des agressions, qui mettent en péril leur sécurité et celle des patients.

Appel à la mobilisation nationale

Une quinzaine d’organisations, dont des syndicats de médecins libéraux et des associations de santé, se rassemblent pour cette journée européenne contre la violence faite aux soignants. Parmi eux, l’UFML-S, la FMF, et SOS Médecins France, se mobilisent pour faire entendre leur voix. Ils exigent des mesures concrètes pour améliorer la sécurité des professionnels.

Statistiques alarmantes

Les agressions contre les soignants ont augmenté de 27 % en 2023. Cette violence quotidienne représente un danger non seulement pour les soignants, mais aussi pour les patients et l’ensemble du système de soins. Un exemple tragique est celui d’un infirmier gravement blessé dans un service de psychiatrie à Marseille.

Revendiquer des mesures concrètes

Le Collectif du 12 Mars appelle à une mobilisation massive des soignants. Ils demandent la fermeture des cabinets tout en respectant la continuité des soins. Les manifestations auront lieu à Paris et dans d'autres villes de France, avec pour objectif d’exiger des mesures immédiates de prévention et de protection.

Demandes spécifiques des soignants

Les professionnels de santé réclament des réponses judiciaires adaptées et des sanctions exemplaires. Ils souhaitent également élargir le délit d’outrage aux soignants et appliquer des circonstances aggravantes en cas de violences physiques. Ces demandes visent à renforcer leur protection dans l'exercice de leurs fonctions.

Contexte et réaction des autorités

Cette mobilisation est en grande partie inspirée par les récents événements, notamment une agression à Drancy. Le médecin Saïd Ouïchou a exprimé son mécontentement face à des sanctions jugées insuffisantes. Il a souligné que les soignants se sentent démunis face à l’insécurité croissante de leur environnement de travail.

Appel à une tolérance zéro

Le ministre de la Santé a évoqué une tolérance zéro face aux agressions. Cependant, les soignants estiment que des actions concrètes sont nécessaires pour garantir leur sécurité. Ils demandent un soutien renforcé pour les victimes d'agressions et une meilleure prise en charge des plaintes.

Conclusion

La mobilisation des soignants ce mercredi souligne l’urgence de la situation. Ils exigent des mesures efficaces pour assurer leur safety et celle des patients. Leurs revendications sont claires et doivent être entendues pour améliorer les conditions de travail dans le secteur de la santé.